PRESENTATION DU CONCILE VATICAN II
L’annonce du Concile par Jean 23, 27 janvier 1959
A la surprise de tous, Jean 23, un pape âgé qui, pensait-on, ferait seulement la transition entre des grands papes, annonce un évènement extraordinaire, un « Concile ». Il le fait pour une « mise à jour » de l’Eglise, pour un dialogue avec le monde d’aujourd’hui. On revenait de loin ! Et aussi pour faire avancer la question de l’oecuménisme avec les autres chrétiens.
Jean 23 eut une véritable « inspiration » ! Car la société contemporaine posait d’énormes défis à l’Eglise. On avait affaire (déjà) à de grandes mutations, des bouleversements, un vent de liberté. L’Eglise n’avait pas suivie, figée dans un monde traditionnel stable, ce qui entraînait une véritable fracture avec la société.
Pourtant, au sein même de cette Eglise, des renouveaux étaient en marche (pour l’étude de la Bible, la recherche sur l’Eglise, la liturgie, l’action missionnaire dans les diocèses, la rencontre avec les autres chrétiens etc …) Le Concile était la convocation des Evêques du monde entier. Il s’agissait, par le dynamisme de cette assemblée, d’aller beaucoup plus loin.
L’ouverture du concile le 11 octobre 1962 (donc cinquantenaire en 2012)
L’assemblée conciliaire se composait des 2.400 Evêques du monde entier; des représentants de l’Eglise d’Orient et d’Occident ; des « observateurs » des autres Eglises chrétiennes protestantes et orthodoxes invités. Grande célébration retransmise par les télévisions du monde entier.
A cette ouverture, il y eut une très grande représentation des Gouvernements du monde entier.
Esprit de ce Concile : (voir Discours de clôture de Paul 6)
Grande bienveillance pour les hommes et les femmes de ce monde d’aujourd’hui ! Cela contrastait avec l’esprit des conciles précédents, distants et maniant facilement les « anathèmes ».
Discours de clôture de Paul 6 (décembre 1965) :
« Le Concile s’est très vivement intéressé à l’étude du monde moderne … il s’est beaucoup occupé de l’homme… Qu’est-il arrivé ? Un choc, une lutte, un anathème ? Cela pouvait arriver ; mais cela n’a pas eu lieu. La vieille histoire du bon Samaritain a été le modèle et la règle de la spiritualité du Concile. Une sympathie sans bornes pour les hommes l’a envahi tout entier. La découverte et l’étude des besoins humains … a absorbé l’attention de notre Synode … Un courant d’affection et d’admiration a débordé du Concile sur le monde humain moderne. Des erreurs ont été dénoncées. Oui, parce que c’est l’exigence de la charité comme de la vérité mais, à l’adresse des personnes, il n’y a eu que rappel, respect et amour. Au lieu de diagnostics déprimants, des remèdes encourageants ; au lieu de présages funestes, des messages de confiance sont partis du Concile vers le monde contemporain : ses valeurs ont été non seulement respectées, mais honorées ; ses efforts soutenus, ses aspirations purifiées et bénies … Non, l’Eglise n’a pas dévié, mais elle s’est tournée vers l’homme. … Pour connaître l’homme, l’homme vrai, l’homme tout entier, il faut connaître Dieu …. Mais, vénérables Frères et vous tous, nos chers fils ici présents, si nous nous rappelons qu’à travers le visage de tout homme – spécialement lorsque les larmes et les souffrances l’ont rendu plus transparent – nous pouvons et devons reconnaître le visage du Christ, le Fils de l’homme, et si sur le visage du Christ nous pouvons et devons reconnaître le visage du Père céleste …notre humanisme devient christianisme, et notre christianisme se fait théocentrique, si bien que nous pouvons également affirmer : pour connaître Dieu, il faut connaître l’homme … »
Et nous, avons-nous cette bienveillance vis-à-vis de notre monde ? Comment la manifestons-nous ?
Grands sujets abordés : La Révélation divine – La Liturgie - l’Eglise – L’Eglise dans le monde de ce temps – L’activité missionnaire de l’Eglise – La charge pastorale des Evêques – Le ministère, la vie des prêtres – La formation des prêtres - L’Apostolat des laïcs – Le renouveau de la vie religieuse – L’œcuménisme – Les Eglises orientales catholiques – Les moyens de communication sociale – L’éducation chrétienne – Les relations avec les religions non-chrétiennes - La liberté religieuse.
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1° Réunion de Carême : sur LE CONCILE « VATICAN II »
Document « L’EGLISE »
P R I E R E
Merci Seigneur, d’avoir inspiré à ton Eglise de faire ce grand rassemblement des Evêques du monde entier, le Concile Vatican 2 en 1962 et de nous attirer l’attention sur lui par cet anniversaire !
Merci Seigneur, d’avoir, en ce temps, aidé ton Eglise à reconnaître que l’Esprit souffle où il veut, et que notre monde peut apporter quelque chose à l’Eglise.
Merci Seigneur, d’avoir aidé les Pères du Concile à réfléchir pour voir si notre manière de penser, de vivre en Eglise était juste, était évangélique.
Merci de l’humilité que tu leur as donnée pour accepter de se remettre en question, de nous guider vers un dépouillement de toutes les lourdeurs accumulées au cours de l’histoire de l’Eglise, de nous avoir dégagés de ce qui était imparfait, dans nos relations, sous l’influence des sociétés passées, et d’avoir, même dans nos structures, sut, sous l’action de ton Esprit, tirer profit d’un certain esprit nouveau plus en harmonie avec l’esprit évangélique.
Ainsi nous a été découvert qu’en premier lieu notre Eglise est « un Mystère », une alliance entre Dieu et les hommes, un lieu où l’action de l’Esprit et la Foi sont à considérer avant nos manières humaines. Sa source est en Dieu et c’est le Royaume de Dieu qu’elle annonce et commence à réaliser.
Merci encore pour notre Eglise comme « Peuple de Dieu » Comme dit le Concile : « le bon vouloir de Dieu a été que les hommes ne reçoivent pas la sanctification et le salut séparément, hors de tout lien mutuel ; il a voulu au contraire en faire un peuple » Nous y apprenons la Fraternité et le sens de l’histoire. C’est ensemble que nous te présentons notre offrande et c’est ensemble que nous sommes sauvés.
Nous te rendons grâce aussi de nous avoir donné, dans ton Eglise, tes serviteurs, qui, en ton nom, nous forment, nous guident : pape, Evêques, prêtres, diacres et autres. Grâce à ton Esprit et à leur travail, notre Eglise est animée et grandit.
Dans notre Peuple unique, les laïcs ont leur place spécifique et leur compétence, de même les religieux et les religieuses. Nous admirons, Seigneur, la richesse de cette diversité que tu nous offres.
Il est vrai que notre Eglise est belle, mais nous savons aussi que nous, les membres, sommes tous pécheurs, des pécheurs pardonnés et tous appelés à la sainteté,
Habités par l’espérance, nous avançons, vers la Cité future,
avec Marie, notre modèle et notre mère.
Oui, merci Seigneur pour cette merveille que tu nous as donnée en nous donnant l’Eglise !
En ce Carême, convertis notre regard sur elle et aide-nous à mieux la respecter et l’aimer !
LECTURE D’EXTRAITS DE TEXTES CHOISIS
L’ E G L I S E (1)
Chapitre premier : LE MYSTERE DE L’EGLISE :
v Renversement de perspective par rapport au passé : L’Eglise n’est pas d’abord une « société », mais « un « mystère ». Et, au Concile, on commence par l’enracinement profond, de l’intérieur vers l’extérieur. C’est l’intérieur qui donne sens à l’extérieur.
v L’ordre des chapitres est significatif : on commence par le Mystère, suit le Peuple de Dieu et en 3° seulement la Hiérarchie (vue sous l’angle de services). C’est nouveau ! En effet, avant ce Concile, on avait une conception pyramidale de l’Eglise, considérant la hiérarchie en haut et le peuple en bas ! Pensez-vous que ce rétablissement des valeurs passe progressivement dans les faits ?
n°1.Intro :« Le Christ est la lumière des peuples : réuni dans l’Esprit-Saint, le saint Concile souhaite donc ardemment, en annonçant à toutes créatures la bonne nouvelle de l’Evangile, répandre sur tous les hommes la clarté du Christ qui resplendit sur le visage de l’Eglise (Marc 16,15). L’Eglise étant, dans le Christ, en quelque sorte le sacrement, c’est-à-dire à la fois le signe et le moyen de l’union intime avec Dieu et de l’unité de tout le genre humain …
L’Eglise apparaît dans ce 1° chapitre (n°2,3,4,5) comme née de la Trinité. Elle porte sur elle, à l’origine, la marque des 3 Personnes avec lesquelles la vocation chrétienne et le Baptême mettent l’homme en union d’être et d’amour. C’est le dessein éternel du Père qui se réalise dans l’Eglise. De ce dessein du Père, le Fils qui a pris corps est l’instrument par sa mission rédemptrice. Et l’Eglise, issue de son sacrifice, est animée de son Esprit. Cette Eglise tend donc par sa nature vers le Royaume de Dieu, et elle porte sur elle, dans son cheminement terrestre, la marque de son Chef : elle est sur la terre l’Eglise des pauvres.
n°6, 7, 8 : Des « images » (comparaisons) nombreuses et complémentaires expriment ce Mystère. Il y a les images qui tournent autour de la maison, et plus précisément du temple. Il y a celles qui sont empruntées au domaine de la famille. Il y a celles qui concernent l’intimité spirituelle créée par la grâce entre Dieu et le croyant, Dieu prenant figure d’Epoux. Il y a enfin celles qui, sur l’horizon des temps font apparaître l’image d’un dessein pleinement accompli, la Cité céleste, la Jérusalem descendant du ciel, dont l’Agneau est la lumière. On n’oubliera pas non plus l’image du Corps mystique (privilégiée par Saint Paul). Une image sera privilégiée par le Concile, celle du « Peuple de Dieu » (chapitre 2)
Savoir notre Eglise « mystérieuse », habitée par Dieu, dépassant la construction humaine, ne peut-il pas changer notre regard ?
Chapitre 2 : LE PEUPLE DE DIEU
n°9 : (la Nouvelle Alliance et le Peuple Nouveau)
« Le bon vouloir de Dieu a été que les hommes ne reçoivent pas la sanctification et le salut séparément, hors de tout lien mutuel ; il a voulu au contraire en faire un peuple … C’est pourquoi il s’est choisi Israël pour être son peuple avec qui il a fait alliance et qu’il a progressivement instruit,… Tout cela cependant n’était que pour préparer et figurer l’alliance nouvelle et parfaite qui serait conclue dans le Christ, et la révélation plus totale qui serait apportée par le Verbe de Dieu lui-même fait chair…..(1 Cor 11,25)Ceux qui croient au Christdeviennent finalement « une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple que Dieu s’est acquis, ceux qui autrefois n’étaient pas un peuple étant maintenant le peuple de Dieu. » (1 Pierre 2, 9-10)…
Ce peuple messianique a pour chef le Christ, (Rom. 4, 25)… La condition de ce peuple, c’est la dignité et la liberté des fils de Dieu, dans le cœur de qui, comme dans un temple, habite l’Esprit-Saint. La loi c’est le commandement nouveau d’aimer comme le Christ lui-même nous a aimés (Jean 13, 34) Sa destinée enfin, c’est le royaume de Dieu … C’est pourquoi ce peuple messianique, bien qu’il ne comprenne pas encore effectivement l’universalité des hommes, constitue cependant … le germe le plus fort de l’unité, d’espérance et de salut.
Le nouvel Israël qui s’avance dans le siècle présent en quête de la cité future, (Hébr.13, 14) est appelé lui aussi : L’Eglise du Christ (Matth.16 ,18) L’Eglise destinée à s’étendre à toutes les parties, elleprend place dans l’histoire humaine, bien qu’elle soit en même temps transcendante aux limites des peuples dans le temps et dans l’espace. »
n°10. Le sacerdoce du peuple de Dieu comporte tous les aspects du sacerdoce même du Seigneur :
ü il intéresse le culte à rendre au Père (n°11), - la diffusion du message du salut (n°12), avec les capacités correspondantes. - la collaboration enfin à l’installation dans le monde du règne de la charité.
Changement par rapport au passé ! Eglise = d’abord un Peuple où les membres ont un lien de fraternité, de destin commun ! Où en sommes-nous, dans la pratique ? « Le Peuple de Dieu » est chargé d’un « sacerdoce commun » ! Ainsi ce mot « sacerdoce » autrefois réservé aux prêtres est employé aussi pour tout chrétien, il souligne à la fois sa dignité et sa responsabilité. D’autre part, l’Eglise dépasse les frontières institutionnelles ! Ce n’est plus le temps des exclusions de la forteresse « chrétienté ».
Chapitre 3 : LA HIERARCHE DE L’EGLISE
n°18 : « Le Christ Seigneur, pour assurer au peuple de Dieu des pasteurs et les moyens de sa croissance, a institué dans son Eglise des ministères variés qui tendent au bien de tout le corps. En effet, les ministres qui disposent du pouvoir sacré, sont au service de leurs frères pour que tous ceux qui appartiennent au peuple de Dieu et jouissent par conséquent, en toute vérité, de la dignité chrétienne, puissent parvenir au salut, dans leur effort commun, libre et ordonné, vers une même fin. »
Le fait que ce chapitre ait été précédé du chapitre sur « le peuple de Dieu » permet donc de situer la Hiérarchie comme « un service », celui de l’autorité (et non pas d’abord un pouvoir)
Ce changement est-il important à vos yeux ?
Le Concile a parlé surtout du « rôle de l’épiscopat dans l’Eglise universelle (et pas seulement du rôle de chaque Evêque dans son diocèse) et, par là, son articulation à l’infaillibilité et au pouvoir universel du pape.» comme le dit le Père Rouquette, Jésuite. Il complétait ainsi le travail entrepris au Concile Vatican 1 , qui avait eu le temps de parler seulement du pape. Ainsi, il a été dit que le pape fait partie du collège épiscopal, mais comme sa Tête, et le collège ne peut exister sans le pape, en sorte que renier son union au pape est, pour un évêque, sortir du collège…. D’autre part, il est indéniable que les évêques ne tiennent pas du pape le fondement de leur pouvoir collégial, mais de la plénitude du sacerdoce qu’ils reçoivent par le sacre, encore que c’est le pape qui, leur assignant leur « office », les habilite à exercer le « pouvoir » de leur consécration.
Changement par rapport au passé. : Les Evêques réunis ont un rôle vis-à-vis de l’Eglise universelle, équilibrant ainsi le rôle du pape, moins absolu, moins individualisé.
Chapitre 4 : LES LAÏCS
n°31 : « … Le caractère séculier est le caractère propre et particulier des laïcs. …La vocation propre des laïcs consiste à chercher le règne de Dieu précisément à travers la gérance des choses temporelles qu’ils ordonnent selon Dieu. Ils vivent au milieu du siècle, c’est-à-dire engagés dans tous les divers devoirs et ouvrages du monde, dans les conditions ordinaires de la vie familiale et sociale dont leur existence est comme tissée. …à la façon d’un ferment … pour manifester le Christ aux autres avant tout par le témoignage de leur vie, rayonnant de foi, d’espérance et de charité. C’est à eux qu’il revient, d’une manière particulière, d’éclairer et d’orienter toutes les réalités temporelles auxquelles ils sont étroitement unis, de telle sorte qu’elles se fassent et prospèrent constamment selon le Christ et soient à la louange du Créateur et Rédempteur. »
n°32. « …Commune est la dignité des membres du fait de leur régénération dans le Christ …tous sont appelés à la sainteté et ont reçu à titre égal la foi…. quant à la dignité et à l’activité commune à tous les fidèles dans l’édification du corps du Christ, il règne entre tous une véritable égalité. »
n°33. « .. L’apostolat des laïcs est une participation à la mission salutaire elle-même de l’Eglise : à cet apostolat, tous sont appelés par le Seigneur lui-même en vertu du baptême et de la confirmation. »
Petite explication : Dans l’Eglise on distingue les « réguliers » c’est-à-dire ceux qui suivent une règle : les religieux et les « séculiers » c'est-à-dire ceux qui vivent dans le siècle, dans le monde, comme la plupart des chrétiens. Autre distinction ancienne : l’ordre spirituel et l’ordre temporel. L’ordre spirituel ce sont les choses spirituelles : Parole de Dieu, prière, foi, Eglise. L’ordre temporel ce sont les choses de la vie (la famille, le travail, la création, la société)
Changement par rapport au passé, dans les principes ! Où en sommes-nous dans la pratique ?
Actuellement, où les laïcs sont-ils le plus engagés, dans l’Eglise ou dans la Société ?
Chapitre 5,6 : L’APPEL UNIVERSEL A LA SAINTETE
(soit dans la vie séculière, soit dans la vie religieuse)
n°39 : « … Le Christ, Fils de Dieu, qui, avec le Père et l’Esprit, est proclamé « seul Saint », a aimé l’Eglise comme son épouse, il s’est livré pour elle afin de la sanctifier (Ephésiens 5,25-26),… Aussi dans l’Eglise tous … sont appelés à la sainteté …; sous toutes sortes de formes elle s’exprime en chacun de ceux qui tendent à la charité parfaite dans leur ligne propre de vie en édifiant les autres. »
Ce ne sont plus seulement les prêtres ou religieux que l’on considère comme appelés à la sainteté !
Chapitre 7 : L’EGLISE EST EN MARCHE VERS LA FIN DES TEMPS (c’est notre destinée) , EN SOLIDARITE AVEC L’EGLISE DU CIEL (Les saints)
Chapitre 8 : LA VIERGE MARIE DANS LE MYSTERE DU CHRIST ET DE L’EGLISE
n°52 : Relation de Marie au Christ : Par rapport au Christ, Marie est celle par qui le Père a voulu donner son Fils, et qu’il a voulu associer à toute son œuvre rédemptrice. Mère de Jésus, et donc Mère de Dieu, Marie est l’associée de son Fils, la nouvelle Eve, comme disaient les Pères. … Marie, loin de faire concurrence à son Fils, demeure humblement son aide : « Conjonction de la Mère avec son Fils dans l’œuvre de notre salut. »
n°53 : Relation de Marie à l’Eglise : Par rapport à l’Eglise, Marie occupe une situation singulière qu’analyse la Constitution : rachetée, elle appartient à l’Eglise, mais au titre unique de Mère du Rédempteur. Elle est à la fois, dans l’Eglise, la première des rachetés, le prototype de l’Eglise Epouse et Vierge, la mère du Christ Tête. Son union à l’œuvre rédemptrice implique « une charge maternelle » à l’égard de tous les rachetés, en totale dépendance de la médiation unique du Sauveur.
n°66 : Le culte de la bienheureuse Vierge dans l’Eglise : Le culte que l’Eglise rend à Marie respectera toujours l’humilité et la dépendance de la Mère vis-à-vis du Fils. Hommage filial, avant tout soucieux d’imiter la foi et la charité de celle qui est devenue la « Mère de l’Eglise »
Savons-nous, comme nous le recommande le n°67, donner à Marie sa juste place (ni exagérer, ni minimiser) ?
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QUESTIONS ET REPONSES
1) Etes-vous d’accord avec l’image de l’Eglise que donnent la télévision et les journaux ? pourquoi ?
En général, malheureusement, les médias donnent une fausse image de l’Eglise telle que nous, nous la connaissons. Ils insistent sur le négatif à satiété et ne font qu’effleurer le positif. Ou bien ils s’intéressent au côté folklorique ou culturel de l’Eglise, ou à ce qui est le plus extérieur, mais pas au religieux pour lui-même (exemple : reportage sur les crèches – sur le Chemin de Croix en certains pays – bénédiction « ubi et orbi » du pape) Ils ne parlent pas de l’Eglise, des chrétiens dans le quotidien ou dans l’humanitaire.
Par contre certains média comme la Croix, le Pèlerin, la Vie eux parlent bien de l’Eglise. L’émission « le Jour du Seigneur » est très bonne.
2) Qu’est-ce que vous trouvez d’intéressant pour vous dans ce que le Concile dit, remet en valeur de l’Eglise ? Qu’est-ce que vous désirez mieux vivre dans l’Eglise ?
L’Eglise comme « Peuple de Dieu » la vie communautaire, la Fraternité - La place des Laïcs dans l’Eglise - L’Eglise « Mystère » -Les ministères vus comme « des services » - La recherche de sainteté. Tout cela est nourrissant ! Nous désirons mieux vivre le partage des responsabilités, mieux vivre en Peuple de Dieu.
3) Quelle vérité de l’Eglise, redécouverte au Concile, méconnue de nos contemporains mériterait d’être mieux connue et serait susceptible d’intéresser ?
Que l’aspect Eglise servante, humble soit plus visible, et non le faste, ce qui ne veut pas dire une absence de solennité, d’aspect festif, mais dans le style JMJ
Que l’Eglise comme « Peuple de Dieu » soit plus manifeste. Que nous vivions et montrions notre fraternité « voyez comme ils s’aiment »
Oui il y a un déficit de communication. Et l’Eglise a aussi un effort à faire sur ce point. Le « langage » de l’Eglise serait à revoir.
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