Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Le blog de luc athimon
  • : Au cours des années, mon activité apostolique en Afrique et en France, m'a amené à travailler un certain nombre de documents. Le désir de partager avec vous et de connaître vos réactions m'a poussé à créer ce blog. Très belles photos d'Afrique ! Amitiés Luc.
  • Contact

Recherche

Archives

Qui Est Le Père Luc Athimon?

8 février 2015 7 08 /02 /février /2015 17:51

CE QUI PEUT AIDER A VIVRE, DANS LA SOUFFRANCE

7.02.15 : Dans l'expérience de la souffrance, grandir : L'expérience des autres, qui nous ont précédés, peut nous aider, nous initier pour entrer, vivre et "grandir" "humainement" dans la souffrance.

Ils disent en effet ce qu'ils y ont découvert :

1) Certains ont constaté combien ils étaient fragiles et capables de découragement, alors qu'ils se croyaient si forts.

2) D'autres ont été touchés de constater, à cette occasion, qu'ils avaient de nombreux amis (qui sont venus les visiter ou ont téléphoné ...). Et ils ont constaté qu'eux-mêmes étaient touchés, réconfortés par la manifestation de leur amitié. Et même certains sont allés plus loin, jusqu'à revoir toute leur vie et à constater qu'ils étaient tout orientés vers l'engagement, mais que l'attitude d'accueil était trop réduite de sa proximité avec nousen eux ...

3) D'autres ont pris du recul et réapprécié combien la santé, la vie étaient précieuses.

4) D'autres ont pris du recul, remettant en cause leur manière de vivre précédente.

5) D'autres ont été sensibilisés aux autres malades, alors qu'auparavant, ils y étaient indifférents

6) D'autres ont découvert en eux des capacités d'endurance qu'ils ne soupçonnaient pas

7) D'autres, à cette occasion ont découvert leur capacité d'invention pour se sortir de la souffrance.

8) D'autres ont eu envie de prier, ce qu'ils n'avaient pas fait depuis longtemps et pas avec une telle profondeur  

On peut aussi apprendre à vivre "spirituellement" la souffrance, en voyant tout simplement ces découvertes comme "des signes" que Dieu nous fait de sa présence à nos côtés.

Partager cet article
Repost0
6 juillet 2012 5 06 /07 /juillet /2012 17:29

 

N O T R E    V I E    A    D E    L A    V A L E U R,    

 

D U    S E N S,

 

donc   D E   L’I N T E R E T

 

 

 Rien n’est pire qu’une vie vide, sans raison de vivre, qui n’a pas de sens. C’est pire que la souffrance, l’échec. Et cela conduit à la dépression, au suicide.

 Mais justement Dieu veut appuyer notre Foi, nous aider à croire que notre vie a de la valeur, du sens, de l’intérêt ; et l’aspiration au bonheur est normale.

 

Dans la recherche de sens de notre existence, distinguons

 l’orientation générale de notre vieet le quotidien.

 

D’abord notre « condition humaine » a du sens.  La Genèse nous le fait comprendre. Quelquefois nous sommes tellement « absolus » que nous n’acceptons pas de limites : c’est tout ou rien. Cela viendrait-il d’une immaturité psychologique ? On ne sait plus « goûter » la bonté, la beauté des choses, modestes mais réelles !

 

Egalement l’histoire de la 1° Alliance d’un Peuple, Israël, avec Dieu, le fait des Promesses historiques, d’un projet de Dieu avec nous, orienté vers l’avenir, sert de cadre de référence à la vie, donne « sens », poids et direction, à l’histoire, aux évènements. Pour nous chrétiens, le donné fondamental c’est la révélation de JESUS CHRIST : la relation vitale avec sa personne et la collaboration à son Royaume de vie, de fraternité, de joie, de paix, ce Royaume qu’il est venu inaugurer et qui ne sera accompli qu’au ciel. L’ASCENSION de Jésus nous montre où est notre destinée. Tout ce qui précède nous donne un cadre général, un sens global à notre vie.

 

Mais, pour le quotidien, c’est notre travail de réflexion, avec l’Esprit Saint, dans une perspective de foi, d’espérance et de charité, qui donne sens aux réalités de notre vie.  

Ainsi, par exemple, quand une épreuve nous touche, diverses réactions intérieures peuvent se produire. Sur le moment, on fait comme on peut. Mais ensuite Il s’agit alors d’exercer « un discernement » c'est un travail au niveau de la conscience : ou bien, ne comprenant pas ce qui m’arrive, je me révolte - ou bien c’est la tentation de repli sur moi-même - ou bien je décide de résister, d’avoir un surcroît d’humilité et d’accueil, en constatant ma fragilité - ou bien la souffrance m’aide à relativiser certaines choses, à sortir de la superficialité, à en valoriser d’autres, à m’attacher à l’essentiel (ex. valeur de l’endurance). - ou bien elle m’ouvre à la compréhension des autres.

 Cela demande du courage et une espérance, la Foi en la vie : nous passons par « le mystère pascal », nous en faisons l’expérience.

 

Comment l’Esprit de Jésus nous aide-t-il ? Il nous aide à croire en nous-mêmes habités par lui, en notre capacité à discerner, à choisir, à construire un sens, cette capacité que nous avons reçue, et il nous soutient pendant l’action. C’est une sorte de compagnonnage intérieur et, grâce à son intervention, les fruits dépassent nos seules capacités. Et quand nous réussissons à donner sens, nous pouvons dire notre reconnaissance à l’Esprit qui, là, a fait alliance avec nous, nous a aidés à nous dépasser, à produire un bon fruit (souvent inattendu). Toute une aventure !

 

Partager cet article
Repost0
21 juillet 2011 4 21 /07 /juillet /2011 17:57

                         

                                                                         Christ Pantocrator Sinai

                 J E S U S              

1

INTRODUCTION :   POURQUOI CE LIVRET ?

 

Vous êtes plusieurs, parmi les jeunes couples, vous préparant au mariage ou au baptême de vos petits enfants, à ne pas avoir eu la chance de suivre le Catéchisme. La seule connaissance de Jésus que vous ayez vient des mass-médias et elle n’est pas toujours juste, ou bien vous avez vu des films sur Jésus plus ou moins fidèles. Alors ce livret peut vous aider en vous donnant une bonne introduction à la Foi chrétienne.

D’autre part, j’ai constaté que, pour certains chrétiens, tout était nivelé dans les croyances et la pratique, et le secondaire avait autant, sinon plus d’importance, que l’essentiel. Alors ce livret pourrait leur être utile, s’ils cherchent à recentrer leur Foi, à retourner à la Source, comme nous y invitent nos évêques et notre pape.

Autre constatation : chaque dimanche, les chrétiens entendent des extraits d’Evangile, mais, malgré la lecture continue, c’est un peu une vue de l’esprit de penser que l’on fait des liens entre les dimanches, car les occupations de la semaine ont pris l’attention, ce qui est normal. En tout cas, le livret veut donner une vue d’ensemble, rapide, permettant de donner un cadre de référence et rendre plus facile la rencontre avec la personne de Jésus.

En préliminaire nous verrons pourquoi les Chrétiens s’intéressent à JESUS !


 

POURQUOI S’INTERESSER AUX CHRETIENS, A JESUS ?

Dans le passé de notre pays, nos parents étaient chrétiens en grand nombre …

Mais, en nos temps modernes, non seulement l’Eglise, mais le message chrétien sont déconsidérés : c’est ringards, dit-on !

Pourtant voici que ces derniers temps, des gens, à la recherche d’une consistance,  s’intéressent à nouveau au message culturel du Christianisme. Ils dénoncent, en France, une ignorance, une injustice, une malhonnêteté intellectuelle même dans le fait qu’en remontant aux sources de notre culture occidentale, aux racines de nos valeurs démocratiques et humanistes, on se réfère au siècle des Lumières uniquement. On passe sous silence les temps précédents, essentiels pourtant. Ou bien on va même parfois jusqu’à n’en retenir que le négatif.

Parmi d’autres intellectuels bien connus, Jean Claude Guillebaud, en recherche sur la marche du monde, en mutations profondes, s’est mis à réfléchir, pour retrouver une consistance et des points de repères. Pour lui, nos valeurs démocratiques, humanistes telles que la liberté, l’égalité, la fraternité etc.. sont le socle sur lequel notre culture est bâtie.

Et, à la recherche de l’origine de ces valeurs, il a trouvé, bien sûr le siècle des Lumières, mais aussi, et plus profondément, le message du Christianisme. Pour lui, le message chrétien, loin d’être « ringard », est « pertinent » et d’actualité, pour consolider, redynamiser nos valeurs et nous défendre contre l’envahissement des 2 idéologies d’aujourd’hui : le néo-libéralisme et le scientisme, qui sont destructrices de l’homme.

Et, après avoir redonné sa place au message chrétien, Guillebaud a trouvé un intérêt nouveau à Jésus. Fréquentant des chrétiens qui s’inspiraient, dans leur engagement, du côté subversif, révolutionnaire de Jésus, il a lui-même corrigé l’idée qu’il se faisait de lui !

Toi donc qui va t’intéresser à Jésus, à ton tour, sache qu’il est toujours d’actualité !

 

J E S U S

 

Introduction  : Jésus en privé : Il a été marqué par son enfance dans une famille juive de croyants attendant le Messie des pauvres, son milieu était celui de simples villageois et, à l'âge jeune-adulte,  la prédication de Jean-Baptiste ne l’a pas laissé indifférent !

 

1° PARTIE

 

1.   JESUS, DEVENU ADULTE, SE PRESENTA EN PUBLIC :

Nous avons la grande chance d’avoir des documents très intéressants qui nous parlent de Jésus : « les Evangiles »

Ainsi nous apprenons que la Parole de Jésus n’était pas banale, ni son activité insignifiante. Il a impressionné par sa liberté de parole et de comportement. Il a fait parler de lui.

Quelles furent donc ses paroles et son activité ?   Voici

 

Jésus est présenté et s’est présenté lui-même comme intervenant, au nom de Dieu, pour établir un monde nouveau (qu’il appelait le Royaume de Dieu)

 

+ Il s’est préparé :  Marc 1/9-13

Un jour, Jésus vint de Nazareth, village de Galilée, et se fit baptiser par Jean dans le Jourdain. Au moment où Jésus sortait de l'eau, il vit le ciel s'ouvrir et l'Esprit  descendre sur lui comme une colombe. Du ciel une voix se fit entendre et lui dit : « Tu es mon fils très aimé ; en toi j’ai mis tout mon amour. » Tout de suite après, l'Esprit Saint envoie Jésus dans le désert. Pendant 40 jours, il resta dans le désert et il fut tenté par Satan. Il vivait  avec les bêtes sauvages, et les anges le servaient.  

 

+ Jésus disait que ce « monde nouveau » était là : Marc 1/14-15

(après s'être préparé près de Jean-Baptiste et au désert)

Après l’arrestation de Jean Baptiste, Jésus partit pour la Galilée proclamer la Bonne Nouvelle  de Dieu. Il disait : "Le moment décidé par Dieu est arrivé, et le Royaume de Dieu est tout proche de vous. Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle. »

 

+ Jésus montra, par des "signes", que le monde nouveau était commencé

©        Il le montra par des miracles : Matt.4/23 ou Mc 1,29-45

« Jésus parcourant toute la Galilée, enseignait dans les maisons de prière des Juifs (les synagogues). Il annonçait la Bonne Nouvelle du Royaume. Il guérissait les gens de toutes leurs maladies et de toutes leurs douleurs. »      

 

 ..Matt.11/2-6 : « Jean-Baptiste, dans sa prison, avait entendu parler du Christ et de ce qu'il faisait. Il envoya quelques-uns de ses disciples, pour demander à Jésus :"Est-ce que tu es le Messie qui doit venir ? ou bien devons-nous en attendre un autre ?" Jésus leur répondit :"Allez raconter à Jean ce que vous entendez et ce que vous voyez : les aveugles voient clair, les boiteux marchent bien, les lépreux sont guéris, les sourds entendent, les morts se réveillent, les pauvres reçoivent la Bonne Nouvelle. »

 

©      Il fonda un peuple nouveau:         Marc 1/16-20 (et 2/13-)

« Jésus marchait le long du lac de Galilée. Il vit Simon et André, le frère de Simon. C’étaient des pêcheurs et ils étaient en train de jeter leurs filets dans le lac.  Jésus leur dit : "Venez avec moi, et je ferai de vous des pêcheurs d'hommes." Aussitôt, ils laissèrent leurs filets et ils suivirent Jésus. En allant un peu plus loin, Jésus vit Jacques et Jean, deux frères, fils de Zébédée. Ils étaient aussi dans leur barque et préparaient leurs filets. Aussitôt Jésus les appela. Alors,  laissant leur père Zébédée dans la barque avec ses ouvriers, ils partirent derrière lui.

 

     ©        Jésus annonçait un monde nouveau pour tous : Luc 7/1-10

...Jésus entra dans la ville de Capharnaüm. Là, il y avait un officier de l'armée romaine. Il avait un serviteur très malade qui était mourant. Il aimait beaucoup ce serviteur. Quand l'officier entendit parler de Jésus, il envoya quelques anciens des Juifs pour lui demander de venir sauver son serviteur… Alors Jésus alla avec les anciens. Il était presque arrivé à la maison. A ce moment-là, l'officier envoya des amis pour lui dire :"Seigneur, ne te dérange pas. Je ne suis pas digne que tu entres chez moi. Voilà aussi pourquoi je n'ai pas osé venir moi-même vers toi. Mais dis seulement un mot, et mon serviteur sera guéri. Moi, j'obéis à un chef et je commande à des soldats. Je dis à l'un : "Va !" et il va. Je dis à un autre : "Viens !" et il vient. Je dis à mon esclave : "Fais ceci !" et il le fait."Quand Jésus entendit cela, il admira l'officier. Il se retourna et il dit à la foule qui le suivait :"Je vous le dis, même dans le peuple d'Israël, je n'ai jamais trouvé une foi aussi grande." Les amis que l'officier romain avait envoyés retournèrent chez lui. Et ils trouvèrent le serviteur en bonne santé.

 

            Jésus avait une parole « de poids », libre,

            et son comportement impressionnait.

 

v           Il étonna beaucoup les gens : et les amena à se poser la question sur sa personne :

           "Qui est-il ?" Marc 1/22-27

Ceux qui entendaient Jésus sont frappés par sa façon d'enseigner. En effet, il ne faisait pas comme les maîtres de la loi. Mais il enseignait avec l'autorité que Dieu lui donnait. Juste à ce moment, un homme qui avait un esprit mauvais en lui entra dans la maison de prière. Il se mit à crier … Jésus menaça l'esprit mauvais en lui disant : "Tais-toi et sors de cet homme !" L'esprit mauvais secoua l'homme avec force, et il sortit de lui en poussant un grand cri. Tous furent très impressionnés. Ils se demandaient entre eux : "Qu'est-ce qui se passe ? Cet homme enseigne d'une façon nouvelle. Ce qu'il dit a du poids. Il commande même aux esprits mauvais et les esprits mauvais lui obéissent!" Alors les gens se mirent à parler de Jésus dans toute la région de la Galilée.

 

v         Il révéla qu'il avait un lien spécial avec Dieu, qu’il appelait « mon Père »  Luc 10/21-22

Il disait : « Mon Père m'a tout donné. Personne ne connait le Fils, sauf le Père. Personne ne connaît le Père, sauf le Fils. Celui à qui le Fils veut montrer le Père le connaît aussi."

  

Jésus montra la grande miséricorde de Dieu,

en se tournant surtout vers les gens méprisés :

 

      + Il avait de la miséricorde pour les pauvres Luc 4/16-21

Une autre fois, Jésus vint à Nazareth, où il avait été élevé. Le jour du sabbat, il entra dans la maison de prière. C'était son habitude. Il se leva pour faire la lecture des Livres Saints. On lui donna le livre du prophète Isaïe. Jésus ouvrit le livre et il trouva le passage suivant : « L'Esprit du Seigneur est sur moi. Oui il m'a choisi pour apporter la Bonne Nouvelle aux pauvres. Il m'a envoyé pour annoncer aux prisonniers "Vous êtes libres et aux aveugles : "Vous verrez clair de nouveau !" Il m'a envoyé pour libérer ceux qui ne peuvent pas se défendre, pour annoncer : "C'est l'année où vous verrez la bonté du Seigneur ! »  Jésus ferma le livre, il le rendit au serviteur et s'assit. Dans la maison de prière, tous avaient les yeux fixés sur lui. Alors il leur dit :"Vous avez entendu ce que les Livres Saints annoncent. Eh bien, aujourd'hui, c'est arrivé." Tout le monde était dans l'admiration.

 

Luc 6/20-26  Un autre jour, Jésus, regardant ses disciples, dit : "Vous êtes heureux, vous les pauvres, parce que le Royaume de Dieu est à vous ! Vous êtes heureux, vous qui avez faim maintenant, parce que vous serez bien nourris ! Vous êtes heureux, vous qui pleurez maintenant, parce que vous rirez ! Vous êtes heureux quand les gens vous détestent, quand ils vous rejettent, quand ils vous insultent, quand ils disent du mal de vous, à cause du Fils de l'homme. A ce moment-là, réjouissez-vous et dansez de joie ! Oui, Dieu vous prépare une grande récompense !

 

     + Il avait de la miséricorde pour les pécheurs        Luc 15/1-2,11-32

    Les employés des impôts et les pécheurs s'approchaient tous de Jésus pour l'écouter.

   Les Pharisiens et les maîtres de la loi n’étaient pas contents du tout et ils disaient :

  "Cet homme accueille les pécheurs et il mange avec eux. Alors Jésus leur raconta  

   cette histoire... Un homme avait deux fils.  Le plus jeune dit à son père : "Père, donne-moi ma 

  part d'héritage.". Alors le père partagea ses richesses entre ses deux fils. Quelques jours      après, le plus jeune fils vendit tout ce qu'il avait reçu et il partit avec l'argent dans un pays éloigné. Là, il se conduisit très mal et il dépensa tout son argent. Quand il eut tout dépensé, une grande famine arriva dans le pays et le fils commença à manquer de tout. Il alla travailler pour un habitant de ce pays. Cet homme l'envoya dans les champs garder les cochons. Le fils avait envie de manger la nourriture des cochons, mais personne ne lui en donnait. Alors il se mit à réfléchir. Il se dit : "Chez mon père, tous les ouvriers ont assez à manger, et même ils en ont trop ! Et moi, ici, je meurs de faim ! Je vais partir pour retourner chez mon père et je vais lui dire : "Père, j'ai péché contre Dieu et contre toi. Je ne mérite plus d'être appelé ton fils. Fais comme si j'étais l'un de tes ouvriers." Il partit pour retourner chez son père. Le fils était encore loin. Mais son père le vit et il fut plein de pitié pour lui. Il courut à sa rencontre, il le serra contre lui et l'embrassa. Alors le fils dit à son père :"Père, j'ai péché contre Dieu et contre toi. Je ne mérite plus d'être appelé ton fils." Mais le père dit à ses serviteurs : « Vite ! Apportez le plus beau  vêtement et habillez mon fils. Mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds. Amenez le veau qu'on a fait grossir et tuez-le. Mangeons et faisons la fête. Oui, mon fils qui est là était mort et il est revenu à la vie. Il était perdu et il est retrouvé » Ils commencèrent à faire la fête….

 

Jésus a appelé à un changement :

 

 Il a appelé à croire en lui, (par qui Dieu s'est nouvellement approché de nous) et à le suivre   Marc 10/17-22

Un jour, un homme arriva en courant près de Jésus. Il se mit à genoux devant lui et lui demanda :"Bon maître, qu'est-ce que je dois faire pour avoir la vie avec Dieu pour toujours ?" Jésus lui répondit : "Pourquoi m'appelles-tu bon ? Personne n'est bon, sauf Dieu ! Tu connais les commandements : Ne tue personne. Ne trompe pas ta femme ou ton mari. Ne vole pas. Ne dis pas de mensonge contre quelqu'un. Ne fais pas de mal aux autres. Respecte ton père et ta mère." L'homme lui dit : "Maître, j'obéis à tout cela depuis ma jeunesse." Jésus le regarda avec amour et lui dit : "Une seule chose te manque : va vends ce que tu as et donne l'argent aux pauvres. Alors tu auras des richesses près de Dieu. Ensuite, viens et suis-moi."

 

 Jésus a appelé aussi à prier Dieu comme un Père Luc 11/2-4

Jésus dit à ses disciples :"Quand vous priez, dites ceci :

Père, ton nom est saint.

Fais que tout le monde le connaisse !

Fais venir ton Royaume !

Chaque jour, donne-nous le pain qu'il nous faut !

Pardonne-nous nos péchés ! Oui, nous-mêmes, nous pardonnons à tous ceux qui nous ont fait du mal.

Et ne permets pas que nous soyons tentés par le mal !     

   

Il a appelé à l'imiter en aimant tous nos frères      Luc 10/29-37

Un autre jour, un lettré arriva. Il voulait tendre un piège à Jésus, il lui demanda : "Maître, qu'est-ce que je dois faire pour recevoir la vie avec Dieu pour toujours?"  Jésus lui dit  "Qu'est-ce qui est écrit dans la loi ? Comment est-ce que tu le comprends ?" L'homme répondit :  "Tu dois aimer le Seigneur ton Dieu avec tout ton coeur, toute ta vie, toute ta force, toute ta pensée. Et tu dois aimer ton prochain comme toi-même." Jésus lui dit : "Tu as bien répondu. Fais cela et tu vivras." Mais le maître de la loi voulant montrer qu'il était un homme juste, dit à Jésus : "Et qui donc est mon prochain ?" Jésus répondit : "Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho. des bandits l'attaquèrent. Ils lui prirent ses vêtements. Ils le frappèrent et ils s'en allèrent en le laissant à moitié mort. Par hasard, un prêtre descendait aussi sur cette route. Quand il vit l'homme, il traversa la route et continua son chemin. Un lévite fit la même chose. Il arriva à cet endroit, il vit l'homme, il traversa la route et continua son chemin. Mais un Samaritain en voyage arriva près de l'homme. Il le vit et son coeur fut plein de pitié pour lui. Il s'approcha, il versa de l'huile et du vin sur ses blessures et il lui mit des bandes de tissu. Ensuite, il le fit monter sur sa bête, il l'emmena dans une maison pour les voyageurs et il s'occupa de lui. Le jour suivant, le Samaritain sortit deux pièces d'argent, il les donna au propriétaire de la maison, et il lui dit : "Occupe-toi de cet homme. Ce que tu dépenseras en plus pour lui, je le rembourserai moi-même quand je reviendrai par ici."

Et Jésus demanda : "A ton avis, lequel des trois voyageurs a été le prochain de l'homme attaqué par les bandits ?" Le maître de la loi répondit : "C'est celui qui a été bon pour lui." Alors Jésus lui dit : "Va, et toi aussi, fais la même chose !"

 

 

Réfléchissons sur la manière choisie par Jésus pour se présenter en public, telle que nous venons d’en prendre connaissance !

D’abord, il s’est préparé à cette « mission » par un rite, le baptême par Jean Baptiste où est révélé son identité et où l’assurance lui est donnée d’agir en lien avec Dieu lui-même. Il parle, se présente pour annoncer qu’il inaugure un monde nouveau et appelle à changer d’orientation de vie, à se tourner vers ce monde nouveau. Il pose des actes pour commencer ce monde : des miracles surtout des guérisons, il forme une équipe de disciples comme noyau, il manifeste une ouverture à tous. A sa grande liberté de parole s’ajoute l’exemple d’un grand priant ayant un lien spécial avec Dieu. Sa grande bonté vis à vis des gens méprisés et des pécheurs ne laisse pas indifférents.

C’est à un profond changement que Jésus appelle ses contemporains et tout homme : il demande que nous lui accordions notre confiance, que nous considérions Dieu d’une manière nouvelle, comme notre Père, et tous les hommes comme des frères à aimer.

 

 

 

2° PARTIE

QUEL  ACCUEIL  JESUS  RECUT-IL ?

ET  QUELLES  FURENT  SES  REACTIONS ?

On constate que les réactions ne furent pas uniformes.

Il faut distinguer la foule, les autorités et les disciples.

Au commencement, les foules se sentirent attirées vers Jésus…

 


  Les foules :

Au commencement,  les gens se sentirent attirés par Jésus.

Marc 3/7-10

Jésus partit avec ses disciples vers le lac de Galilée. Une foule nombreuse le suivait. Les gens venaient de Galilée, de Judée, de Jérusalem, de l'Idumée, de la région qui est de l'autre côté du Jourdain et des environs de Tyr et de Sidon. Cette grande foule venait voir Jésus, parce qu'elle avait appris tout ce qu'il faisait.. Alors Jésus dit à ses disciples : "Préparez-moi une petite barque, pour que la foule ne m'écrase pas !" En effet, Jésus avait guéri beaucoup de gens. Et tous ceux qui souffraient de maladies se précipitaient sur lui pour le toucher.

Jésus sentait bien que leur attente du Messie était ambiguë. En effet les gens imaginaient que Jésus prendrait le pouvoir politique par la force.

Mais Jésus fut très patient et essaya de corriger leur manière de penser sur le Messie,… par des paraboles sur la croissance lente et progressive du monde nouveau.

Il les appela à cette 2° conversion.

 

Marc 4/2-9, 30-32

 Jésus enseignait beaucoup de choses à la foule. Il se servait de comparaisons…  Il leur dit : "Ecoutez ! Le semeur est sorti au champ pour semer. Pendant qu'il semait, une partie des graines tomba au bord du chemin. Les oiseaux vinrent et ils mangèrent tout. Une autre partie des graines tomba dans les pierres, là où il n'y avait pas beaucoup de terre. Elles poussèrent tout de suite, parce que la terre n'était pas profonde. Mais, quand le soleil devint très chaud, il brûla les petites plantes. Et elles séchèrent, parce qu'elles n'avaient pas de racines. Une autre partie des graines tomba au milieu des épineux. Ces plantes poussèrent et ils les étouffèrent. Alors les graines ne donnèrent rien. Une autre partie de graines tomba dans la bonne terre. Les plantes poussèrent, elles se développèrent et produisirent des épis : les uns donnent 30 grains, d'autres 60, et d'autres 100 !"  

Jésus dit encore : "A quoi peut-on comparer le Royaume de Dieu …  Le Royaume de Dieu ressemble à une graine de moutarde. Quand on la sème dans la terre, c'est la plus petite de toutes les graines du monde. Mais ensuite, elle pousse et elle devient la plus grande de toutes les plantes. Elle a des branches si grandes que les oiseaux peuvent faire leurs nids sous son ombre."

 

  Les autorités :         Marc 3/1-6

Jésus retourna dans la maison de prière. Là, il y avait un homme à la main paralysée. On regardait Jésus avec attention : est-ce qu'il allait guérir cet homme un jour de sabbat ? En effet, on cherchait une raison de l'accuser. Jésus dit à l'homme qui avait la main paralysée : "Lève-toi, ici, devant tout le monde !" Ensuite, il dit à ceux qui étaient là : "Le jour du sabbat, qu'est-ce qu'on a le droit de faire ? du bien ou du mal ? Sauver la vie d'un homme, ou le laisser mourir ? " Mais ils ne répondirent pas. Jésus les regarda tous avec colère et Il était triste parce que les gens étaient sans pitié. Il dit à l'homme : "Tends ta main !"L'homme tendit sa main, et elle fut guérie ! Les Pharisiens sortirent de la maison de prière. Aussitôt, ils se réunirent avec les gens du parti d'Hérode pour voir comment faire mourir Jésus.

Les autorités refusèrent donc Jésus dès le commencement, cherchant non pas à le comprendre, mais à le surprendre.

  

Devant cette attitude que fit Jésus ?

Il montra son autorité et insista sur la force de sa Parole.

Mat.5/21-22,27-28,31-32,33-3438-39,43-44 (Marc 7/1-13   12/28-31)

Vous avez appris qu'on a dit à nos ancêtres telle chose ... Mais, moi je vous dis telle autre chose

Ainsi, Jésus dit, par exemple : "Vous avez appris qu'on a dit à vos ancêtres : Tu ne dois tuer personne. Celui qui tue quelqu'un, on l'amènera devant le juge. Mais moi je vous dis : Si quelqu'un se met en colère contre son frère, on l'amènera devant le juge."

     Comme un prophète, il dit la vérité, sans peur, expliquant qu'il agissait, avec miséricorde, comme le Père

(Luc 15/1-2,11-32) (voir plus haut page 9)

 

Jésus essaya donc de les faire changer, il insista sur la nouveauté et l’importance de sa parole de vérité.

 

Et les disciples ?

Marc 8/27-29;(Jean6/ 66-69), (Matt.11/25;)

Jésus partit avec ses disciples vers les villages voisins de Césarée de Philippe. Sur le chemin, il demanda à ses disciples "Pour les gens, qui suis-je ?" Les disciples lui répondirent :"Les uns disent que tu es Jean-Baptiste. D'autres disent que tu es Elie. D'autres encore disent que tu es un des prophètes." Jésus leur demanda « Mais vous, qu'est-ce que vous dites ? Qui suis-je ? »  Pierre lui répondit : "Tu es le Messie !"

 

Au début, c’est donc dans la joie, dans l’enthousiasme même, que les disciples accueillirent Jésus.

 

 

 

QUE CONCLURE DE CETTE 1° et 2° PARTIES  ? 

QUEL EST DONC CET HOMME,  J E S U S    ?

Il a impressionné ses contemporains par le poids de sa parole et de ses actes, sa liberté.

Il a fait preuve d’un grand humanisme, d’un grand altruisme.

Il était croyant, mais réformateur de la religion.

Il se sentait investi par Dieu d’une mission de Prophète près des gens. Et il fut Prophète.

Il a annoncé un monde nouveau et a commencé à le réaliser, comme Messie.

Encore aujourd’hui des  gens sont  intéressés par Jésus

 

 

(voir 2° partie) 

 

Partager cet article
Repost0
21 juillet 2011 4 21 /07 /juillet /2011 17:55

Christ Pantocrator Sinai

 

                                                         3° PARTIE

                                              JESUS  A SENTI  VENIR  SA  MORT,

                                                 MAIS IL N'A  PAS  ABANDONNE !

 

Il a vu que la foule ne le comprenait pas et refusait  de se laisser    conduire par lui.        Elle avait le coeur double.          Jean 6/24-27, 35, 60-69

 

 Les gens allèrent à Capharnaüm pour chercher Jésus. Ils le trouvèrent de l'autre côté du lac et ils lui demandèrent : "Maître, quand est-ce que tu es arrivé ici ?" Jésus leur répondit : « Oui, je vous le dis, c'est la vérité : vous me cherchez seulement parce que vous avez mangé autant de pain que vous avez voulu.  (en effet Jésus venait de multiplier les pains pour eux)  Mais vous ne me cherchez pas parce que vous avez vu des signes étonnants. Ne travaillez pas pour la nourriture qui s'abîme. Mais travaillez pour la nourriture qui dure et qui donne la vie avec Dieu pour toujours..... Le pain qui donne la vie, c'est moi. Si quelqu'un vient à moi, il n'aura jamais faim. S'il croit en moi, il n'aura jamais soif. »... En entendant Jésus, beaucoup de ses disciples dirent : "Ces paroles sont dures à entendre. Qui peut continuer à les écouter? » Jésus s'aperçut que ses disciples n’était pas d'accord avec ce qu'il disait.  Il leur demanda : "Ces paroles sont un obstacle pour vous ? Alors, quand vous verrez le Fils de l'homme monter là où il était avant, qu'est-ce que vous direz ?  C'est l'Esprit Saint qui donne la vie. L'homme tout seul ne peut rien faire. Les paroles que je vous ai dites viennent de l'Esprit Saint  et elles donnent la vie. Mais, parmi vous, il y en a qui ne croient pas. »  En effet, Jésus connaissait depuis le début ceux qui ne croyaient pas en lui et celui qui allait le trahir. Et Jésus ajouta « Voilà pourquoi je vous ai dit : "Personne ne peut venir à moi, si le Père ne lui donne pas de venir." A partir de ce moment, beaucoup de disciples s'en allèrent et ils n'accompagnaient plus Jésus. Alors Jésus dit aux Douze :"Est-ce que vous voulez partir, vous aussi ?" Simon-Pierre lui répondit "Seigneur, à qui pouvons-nous aller ? Tu as les paroles qui font vivre avec Dieu pour toujours. Et nous, nous croyons et nous savons que toi, tu es le Saint venu de Dieu."

Jésus vit que les autorités étaient contre lui, le menaçaientMarc 3/22  et même elles avaient décidé de l'arrêter.

Marc 14/1   (Jean 11/47-53)

Les interprètes officiels de la loi, qui étaient venus de Jérusalem, disaient de Jésus :"Il a en lui Satan, le chef des esprits mauvais ! Et c'est Satan qui lui donne le pouvoir de chasser ces esprits" ...Dans deux jours, c'était la fête de la Pâque, et la fête où on mangeait du pain sans levain. Les chefs des prêtres et les maîtres de la loi cherchaient un moyen pour arrêter Jésus en secret et pour le faire mourir.

 

Jésus constata donc avec lucidité que l’opinion publique lui était de plus en plus opposée. La foule ne s’intéressait qu’aux miracles, (c’est manifeste après la multiplication des pains). Cette incompréhension et ce refus de changer étaient forts et dangereux. D’autre part les autorités religieuses s’apprêtaient à l’arrêter. Mais Jésus ne recula pas, devant les difficultés de sa mission, il n’abandonna pas. Son chemin se précisa, il se retrouvait devant un choix à faire :

·         Ou bien il se reniait en tentant un coup de force,

·         Ou bien il fuyait,

·         Ou bien il acceptait jusqu’au bout de témoigner de la vérité, quitte à en mourir : ce fut cette dernière solution qu’il pris !

Il lui restait à l’annoncer à ses disciples, à les aider à accepter également. Pour qu’ils ne restent pas prostrés, écrasés par ces perspectives qu’il allait falloir « vivre » : il annonça son retour dans la gloire.

Et on vit Jésus se préparer lui-même à sa mort, à lui donner un sens :

©      Sa mort allait être vécue comme au service des hommes,

©      Vécue comme l’offrande pour sceller une nouvelle Alliance entre Dieu et les hommes,

©      Vécue comme l’acceptation d’un lien « mystérieux » entre l’amour et la souffrance, compréhensible seulement en Dieu le Père.

 

  

Jésus accepta sa mort et l'annonça à ses disciples pour les préparer. Marc 8/31-37          Il les appela à cette 2° conversion.

(Après que Pierre eut dit à Jésus : "Tu es le Messie !") Jésus commença à enseigner ceci à ses disciples : "Il faut que le Fils de l'homme souffre beaucoup. (c’était sa manière de parler de lui-même) Les anciens, les chefs des prêtres et les maîtres de la loi ne voudront pas de lui.  Ils le feront mourir. Et, trois jours après, il se relèvera de la mort. " Il leur dit cela très clairement. Alors Pierre prit Jésus à part et il se mit à lui faire des reproches. Jésus se retourna, il regarda ses disciples et il fit des reproches à Pierre. Il lui dit :

"Va-t-en ! Passe derrière moi, Satan ! Tu ne penses pas comme Dieu, mais comme les hommes !"

Ensuite, Jésus appela la foule avec ses disciples et il leur dit : « Si quelqu’un veut venir avec moi, il ne doit plus penser à lui-même. Il doit porter sa croix et me suivre. En effet, celui qui veut sauver sa vie la perdra. Mais celui qui perdra sa vie à cause de moi et de la Bonne Nouvelle, il la sauvera. Si une personne gagne toutes les richesses du monde, mais si elle perd sa vie, à quoi cela lui sert-il ? Qu’est-ce qu’on peut payer en échange de la vie ?

 

L’acceptation de sa mort par Jésus est un moment fort. Il va même le faire « par amour » pour sauver ses frères, les hommes. Entouré de superficialité, d’incompréhension, de haine ; pressentant le sort qu’on lui réservait, il aurait pu flancher. Son amour pour nous aurait pu disparaître, désespérant des hommes, de leurs capacités à changer.  

MAIS NON ! Non seulement cet amour ne disparaît pas, mais Jésus veut manifester un surcroît d’amour : c’est tout ce qu’il fait le Jeudi Saint  et  Vendredi Saint

  

Jésus annonce son retour

Luc 21/27-28;34-35

Jésus dit : « (A la fin du monde), on verra arriver le Fils de l'homme entouré d'un nuage, avec toute sa puissance et toute sa gloire. Quand tout cela commencera à arriver, redressez-vous et relevez la tête ! Oui, Dieu vous rendra bientôt libres ! ...

Attention ! Ne passez pas tout votre temps à faire la fête, à boire, ou à vous faire du souci pour votre vie. Sinon, le jour du Fils de l'homme viendra quand vous ne l'attendez pas. Le filet prend les poissons par surprise.  De la même façon, ce jour-là surprendra tous les habitants de la terre. Ne dormez pas, priez sans cesse. Alors vous aurez la force de supporter tout ce qui va arriver et de vous tenir debout devant le Fils de l'homme. »...

 

Matthieu 25/31-46

..."Quand le Fils de l'homme viendra dans sa gloire, avec tous ses anges, alors il s'assoira sur son siège de roi tout-puissant. On rassemblera tous les peuples devant lui. Et il séparera les gens les uns des autres, comme le berger sépare les moutons des chèvres. Il placera les moutons à sa droite et les chèvres à sa gauche.

Alors le roi dira à ceux qui sont à sa droite :"Venez, vous que mon Père bénit, recevez le Royaume que Dieu vous a préparé depuis la création du monde.

En effet, j'ai eu faim et vous m'avez donné à manger.

J'ai eu soif et vous m'avez donné à boire.

J'étais un étranger et vous m'avez accueilli.

J'étais nu et vous m'avez donné des vêtements.

J'étais malade et vous m'avez visité.

J'étais en prison et vous êtes venus me voir."

Alors les justes diront au roi :

"Seigneur, quand est-ce que nous t'avons vu ?

Tu avais donc faim et nous t'avons donné à manger

Tu avais donc soif et nous t'avons donné à boire ?

Tu étais un étranger et nous t'avons accueilli ?

Tu étais donc nu et nous t'avons donné des vêtements ?

Tu étais malade ou en prison, et nous sommes venus te voir ?        Quand donc ?"

Et le roi leur répondra : "Je vous le dis, c'est la vérité : chaque fois que vous avez fait cela à l'un de mes frères, à l'un des plus petits, c'est à moi que vous l'avez fait."

Ensuite, le roi dira à ceux qui sont à sa gauche : "Allez-vous-en loin de moi, maudits ! Allez dans le feu éternel qui a été préparé pour l'esprit du mal et pour ses anges !

En effet, j'ai eu faim et vous ne m'avez pas donné à manger.

J'ai eu soif et vous ne m'avez pas donné à boire.

J'étais un étranger et vous ne m'avez pas accueilli.

J'étais nu et vous ne m'avez pas donné de vêtements.

J'étais malade et en prison et vous ne m'avez pas visité."

Alors eux aussi diront au roi :

"Seigneur, quand est-ce que nous t'avons vu ?

Tu avais donc faim et soif, tu étais un étranger,

tu étais donc nu, malade ou en prison ?

Et nous ne t'avons pas aidé ?           Quand donc ?"

Et le roi leur répondra : "Je vous le dis, c'est la vérité : chaque fois que vous n'avez rien fait pour l'un de ces plus petits, vous n'avez rien fait pour moi non plus."

Et ils partiront pour une peine éternelle.

Mais les justes partiront pour recevoir la vie avec Dieu pour toujours.


Jésus s’est préparé à sa mort et lui a donné sens :

"Il s’est sacrifié pour nous"     Jean 13/1-15 ;   Marc 14/22-25 ;  Marc 14/32-42)

lavement des pieds : Jean 13/1-15

C'était le dernier jour avant la fête de la Pâque. Jésus savait que le grand moment arrivait pour lui : il devait quitter ce monde et aller près du Père. Il avait toujours aimé ses amis qui étaient dans le monde, et il les aima jusqu'au bout. Jésus et ses disciples  prirent le repas du soir. L'esprit du mal avait déjà mis dans le coeur de Judas, le fils de Simon Iscariote, l'intention de trahir Jésus. Jésus le savait, il était venu de Dieu et il allait près de Dieu. Il savait que le Père avait tout mis dans ses mains.  Pendant le repas, il se leva, il enleva son vêtement de dessus et il prit un linge pour le serrer autour de sa taille. Ensuite, il versa de l'eau dans une cuvette. Il se mit à laver les pieds de ses disciples et à les essuyer avec le linge qu'il avait autour de la taille. Il arriva près de Simon-Pierre, qui lui dit : "Toi, Seigneur, tu veux me laver les pieds ?" Jésus lui répondit : "Maintenant, tu ne sais pas ce que je fais. Mais tu comprendras plus tard."

 … Quand Jésus eut fini de laver les pieds de ses disciples, il remit son vêtement et il s'assit. Il leur dit : "Est-ce que vous comprenez ce que je vous ai fait ? Vous m'appelez  "Maître" et "Seigneur" et vous avez raison. En effet, je suis Maître  et Seigneur. Moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds. Alors, vous aussi, vous devez vous laver les pieds les uns aux autres. Je vous ai donné un exemple : ce que je vous ai fait, faites-le, vous aussi."

                                                                                                 ----------

Eucharistie : Marc 14/22-25

Pendant le repas de la Pâque, Jésus prit du pain. Il dit la prière de bénédiction. Il partagea le pain et le donna à ses disciples en disant :"Prenez, ceci est mon corps." Ensuite, il prit une coupe de vin, il remercia Dieu. Il donna la coupe à ses disciples et ils en burent tous. Jésus leur dit :"Ceci est mon sang, le sang de l'alliance de Dieu. Il est versé pour un grand nombre de gens. Je vous le dis, c'est la vérité : je ne boirai plus de vin jusqu'au jour où je boirai le vin nouveau dans le Royaume de Dieu."

----------

agonie Marc 14/32-42

Ensuite, ils allèrent à un endroit appelé Gethsémani. Jésus dit à ses disciples : "Asseyez-vous ici pendant que je vais prier." Il emmena avec lui Pierre, Jacques et Jean. Il commença à être inquiet et très effrayé. Il leur dit : "Mon coeur est triste jusqu'à mourir. Restez ici. Ne dormez pas." Il alla un peu plus loin. Il se jeta par terre et il demanda à Dieu d'éloigner ce moment de souffrance, si c'était possible. Il dit : "Abba, Père, pour toi tout est possible. Eloigne de moi cette coupe de souffrance ! Pourtant, ne fais pas ce que je veux, mais ce que tu veux."

Jésus revint vers les trois disciples et il les trouva endormis. Il dit à Pierre :"Simon, tu dors ? Tu n'as pas eu la force de rester éveillé, même pendant une heure ? Restez éveillés et priez, pour pouvoir résister quand l'esprit du mal vous tentera. Vous désirez faire le bien, mais vous n'avez pas la force de résister au mal."

Jésus s'éloigna encore et il fit la même prière. Il revint vers les trois disciples et les trouva endormis. Ils ne pouvaient pas garder leurs yeux ouverts et ils ne savaient pas quoi lui dire. Une troisième fois, Jésus s'éloigna et il revint. Il dit à ses disciples : "Vous dormez encore et vous vous reposez ? C'est fini ! C'est le moment !  Le Fils de l'homme va être livré aux mains des pécheurs ! Levez-vous ! Allons-y ! Voyez, l'homme qui me livre est arrivé !"

  

                                                                   4° PARTIE

JESUS ENTRA TOTALEMENT DANS SA PASSION   ET SA MORT   (en résumé)

 

L’arrestation de Jésus, son procès, sa condamnation, son crucifiement, sa mort furent l’aboutissement du chemin de liberté que Jésus avait pris et de l’opposition de plus en plus grande qu’il avait rencontrée de la part des autorités et de la foule.

Jésus fut arrêté par les autorités religieuses Juives, jugé.

On l'accusa de blasphème, c'est-à-dire d'insulter Dieu gravement. Il fut condamné à mort.

On le conduisit chez Pilate, le gouverneur Romain. Là les chefs Juifs l'accusèrent de mettre le désordre. Mais Pilate jugea Jésus innocent.

 

Jésus dit à Pilate : « Je suis né et je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité. Tous ceux qui appartiennent à la vérité écoutent mes paroles. »

Mais Pilate dit à Jésus « Qu’est-ce que la vérité ? »

   

Il ne voulut pas déplaire aux chefs Juifs, c'est pourquoi il le fit crucifier.

 

E X T R A I T S

 

Voici ce que Matthieu a écrit sur la mort de Jésus : Mat.27/45-46 :

« A partir de midi, il fit nuit dans tout le pays jusqu'à trois heures de l'après-midi. Vers trois heures, Jésus cria très fort : "Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu  abandonné ?"

 

  Voici ce que Luc écrit : Luc 23/33-47 :

Ils arrivèrent à l'endroit appelé "Crâne". Là, les soldats clouèrent Jésus sur la croix.. Ils clouèrent aussi les deux bandits, l'un à sa droite, l'autre à sa gauche.

Jésus dit : "Père, pardonne-leur. Ils ne savent pas ce qu'ils font."

Les soldats jetèrent les dés pour savoir qui aurait les vêtements de Jésus. Ensuite, ils les partagèrent entre eux.  Le peuple était là et il regardait.  Les chefs des Juifs se moquaient de Jésus en disant :"Il a sauvé les autres. Eh bien, il n'a qu'à se sauver lui-même, s'il est vraiment le Messie, celui que Dieu a choisi !"

Les soldats aussi se moquaient de Jésus. Ils s'approchèrent de lui et ils lui offrirent du vinaigre en disant : "Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même !" Au-dessus de Jésus, on avait mis une pancarte avec ces mots : "C'est le roi des Juifs"

Un des bandits cloués sur une croix insultait Jésus : "Tu dis que tu es le Messie. Alors, sauve-toi toi-même, et sauve-nous aussi !"

Mais le deuxième bandit fit des reproches au premier en lui disant :"Tu es condamné à mort, comme cet homme, et tu ne respectes même pas Dieu ? Pour toi et moi, la punition est juste. Oui, nous l'avons bien méritée ! Mais lui, il n'a rien fait de mal !  Ensuite, il dit à Jésus :"Jésus, souviens-toi de moi, quand tu viendras comme roi." Jésus lui répondit :"Je te le dis, c'est la vérité : aujourd'hui, tu seras avec moi dans le paradis."

Quand il fut presque midi, le soleil s'arrête de briller. Dans tout le pays, il fit nuit jusqu'à trois heures de l'après-midi.  Le rideau qui était dans le Temple se déchira au milieu, en deux morceaux. Jésus poussa un grand cri, il dit : "Père, je remets ma vie dans tes mains."    Et, après qu'il eut dit cela, il mourut.

L'officier romain, voyant ce qui était arrivé, dit :"… Vraiment, cet homme était un juste !"

  

Voici ce que Jean écrit : Jean 19/25-30 :

Près de la croix de Jésus, il y avait sa mère, la soeur de sa mère, Marie la femme de Clopas et Marie de Magdala. Jésus, voyant sa mère et voyant, près d'elle, le disciple qu'il aimait, dit :

"Mère, voici ton fils." Ensuite il dit au disciple :"Voici ta mère." Alors, à partir de ce moment, le disciple prit Marie chez lui.

Après cela, Jésus sachant que tout était fini et que tout ce qu'on lit dans les Livres Saints devait arriver , dit : "J'ai soif."

Il y avait là un récipient plein de vinaigre. Les soldats trempèrent une éponge dans le vinaigre. Ils mirent l'éponge au bout d'une branche et ils l'approchèrent de la bouche de Jésus. Jésus prit le vinaigre. Ensuite il dit : Tout est fini." Il baissa la tête, et il mourut.                                  

  

Retenons les 7 paroles de Jésus sur la Croix :

 

Luc 23/34   : Père, pardonne-leur ...

Luc 23/43   : aujourd'hui, tu seras avec moi, dans le paradis.

Jean 19/26-27   : "Femme voici ton fils.".."Voici ta mère !"

Matt.27/46 ou Marc 15/34 : « Mon Dieu, mon Dieu, 

                                                        pourquoi m'as-tu abandonné ? »

Jean 19/28   : "J'ai soif !"

Jean 19/30   : "Tout est accompli !"

Luc 23/46   : "Père, entre tes mains je remets mon esprit !"

 

+ Jésus a souffert réellement.   Jean 19/28

+ sans haine (il a pardonné)  Luc 23/34,43

+ sans oublier sa mère et ses disciples    Jean 19/26-27 (il établit un lien nouveau entre sa mère et ses disciples)

+ sans révolte contre Dieu (lien avec son Père: cri, abandon) Matthieu 27/46   Luc 23/46

+ sans découragement devant l'échec apparent de sa mission, mais avec une force intérieure et la confiance dans le Père  /Jean 19/28,30

 

Que ressort-il de ces textes ? c’est la banalité du mal. La mesquinerie, la sottise, la négligence, la passion sectaire, l’incapacité à se laisser arracher à soi-même par l’avenir ont plus fait pour conduire Jésus au procès qu’une grande perversité. Ce sont des péchés communs qui ne lui ont plus laissé de place dans notre monde. Et, par là, la signification de ce qui s’est passé a une valeur universelle. Nous-mêmes nous sentons notre proximité avec ces gens qui ont condamné Jésus !

Mais aussi notons les conséquences graves de ces actes humains banals, parfois inconscients.

Autre chose que nous pouvons percevoir déjà, c’est l’incroyable espérance et le pardon de Jésus qui nous ouvrent sur le mystère et nous interrogent !

 

5° PARTIE

RESSUSCITE,  JESUS   VIENT  VERS  SES  DISCIPLES

Jésus s’est fait reconnaître de ses disciples

et les envoya dans le monde entier,

Voici ce que Luc écrit en Luc 24/13-49

Le dimanche, deux disciples allaità un village appelé Emmaüs. C'est à deux heures de marche de Jérusalem. Ils parlaient ensemble de tout ce qui venait de se passer. Pendant qu'ils parlaient et qu'ils discutaient, Jésus lui-même s'approcha et il marcha avec eux. Les disciples le voyaient bien, mais quelque chose les empêchait de le reconnaître.

Jésus leur demanda :"Vous discutiez de quoi en marchant ?"

Alors les disciples s’arrêtèrent. Ils avaient l’air tout triste.

L'un d’eux, appelé Cléopas, lui répondit : "Tous les habitants de Jérusalem savent ce qui est arrivé ces jours-ci ! Et toi seul, tu ne le sais pas?" Il leur dit : "Quoi donc ?"

Ils lui répondirent : "Ce qui est arrivé à Jésus de Nazareth. C'était un grand prophète. Sa parole était puissante et il faisait des choses extraordinaires devant Dieu et devant tout le peuple. Nos chefs des prêtres et nos dirigeants l'ont livré pour le faire condamner à mort. On l'a cloué sur une croix. Et nous, nous espérions que c'était lui qui allait libérer Israël. Mais, voici déjà le troisième jour depuis que c'est arrivé. Pourtant, quelques femmes de notre groupe nous ont beaucoup étonnés. Ce matin, très tôt, elles sont allées à la tombe. Elles n'ont pas trouvé le corps de Jésus et elles sont revenues nous dire : "Des anges se sont montrés à nous. Ils nous ont dit : Jésus est vivant !" Quelques-uns de notre groupe sont allés à la tombe, eux aussi. Ils ont tout trouvé comme les femmes l'avaient dit. Mais Jésus, ils ne l'ont pas vu !"

Alors Jésus leur dit : "Vous ne comprenez rien ! Votre coeur met beaucoup de temps à croire ce que les prophètes ont annoncé ! Il fallait que le Messie souffre de cette façon pour que Dieu lui donne sa gloire. " Et Jésus leur expliqua ce qu'on lit à son sujet dans les Livres Saints. Il commença par les livres de Moïse. Ensuite, il continua par tous les livres des prophètes.

Ils arrivèrent près du village où les disciples devaient aller. Jésus fit semblant d'aller plus loin.

Mais les deux hommes lui dirent en insistant : « Reste avec nous ! C'est le soir, et bientôt il va faire nuit. »

Jésus entra dans la maison pour rester avec eux. Il se mit à table avec eux. Il prit le pain et il remercia Dieu Ensuite, il partagea le pain et il le leur donna. Alors les disciples virent clair et ils reconnurent Jésus. Mais, au même moment, Jésus disparut.

Ils se dirent l'un à l'autre :"Oui, il y avait comme un feu dans notre coeur, pendant qu'il nous parlait sur la route et nous expliquait les Livres Saints !"

Ils se levèrent et ils retournèrent tout de suite à Jérusalem. Ils arrivèrent dans la ville, là où les onze disciples et tous les autres étaient réunis. Tous dirent aux deux disciples : "C'est bien vrai ! Le Seigneur s'est réveillé de la mort ! Simon l'a vu !"

Les deux disciples leur racontèrent ce qui s'était passé sur la route et ils disaient : "Nous avons reconnu Jésus quand il a partagé le pain."

Pendant qu'ils disaient cela, Jésus lui-même se montra au milieu d'eux et il dit : "La paix soit avec vous !" Les disciples furent effrayés, ils eurent très peur. En effet ils croyaient voir un esprit. Mais Jésus leur dit : « Pourquoi êtes-vous troublés ? Pourquoi penser en vous-mêmes : "Qu'est-ce qui se passe ?" Regardez mes mains et mes pieds. C'est bien moi ! Touchez-moi et regardez-moi ! Un esprit n'a pas de corps. Et moi, vous voyez que j'en ai un ! » En disant cela, il leur montra ses mains et ses pieds. Les disciples furent pleins de joie et très étonnés. Ils n'arrivaient pas encore à croire. Alors Jésus leur demanda :"Est-ce que vous avez ici quelque chose à manger ?"

Ils lui donnèrent un morceau de poisson grillé. Jésus le prit et il le mangea devant eux.

Ensuite, il leur dit : "Quand j'étais encore avec vous, je vous ai dit  "Tout ce qu'on lit à mon sujet dans la loi de Moïse, dans les livres

des prophètes et dans les Psaumes, tout cela doit arriver." Alors Jésus leur ouvrit l'intelligence pour qu'ils comprennent les Livres Saints. Il leur dit : "Voici ce qu'on lit dans les Livres Saints : Le Messie va souffrir et, le troisième jour, il se relèvera de la mort. En son nom, voici ce qu'on annoncera à tous les peuples, en commençant par Jérusalem : "Changez votre vie et Dieu pardonnera vos péchés !"

C'est vous qui êtes les témoins de cela.

Et moi, je vais vous envoyer ce que mon Père a promis. Mais vous devez rester dans la ville, en attendant de recevoir la puissance de Dieu."

 

Voici ce que Matthieu écrit en Mat.28/18-20 :

Jésus ressuscité dit à ses onze disciples : "J'ai reçu tout pouvoir au ciel et sur la terre. Allez chez tous les peuples pour que les gens mes disciples. Baptisez-les au nom du Père, du Fils et de l'Esprit Saint. Apprenez-leur à obéir à tous les commandements que je vous ai donnés. Et moi, je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde."

 

Ainsi, du côté de Dieu le Père, il y a du nouveau qui s’est produit et les apôtres en témoignent ! Ils témoignent du fait des apparitions de Jésus Vivant et de leur sens !

 

 

Jésus leur donna son Esprit.

 

Voici ce que Jean écrit en Jean        20/21-22

Jésus (ressuscité) dit à ses disciples :"La paix soit avec vous ! Le Père m'a envoyé. De la même façon, je vous envoie." Après ces paroles, il souffle sur eux et il leur dit "Recevez l'Esprit Saint » !"

 

L'ESPRIT FAIT DECOUVRIR, EN LA RESURRECTION,

QUE JESUS EST SEIGNEUR, FILS DE DIEU

Actes 2/36  1 Cor.12/3;  Rom.10/9; Col.1/15-20  (Eph.1/10)


Pierre dit à la foule des Juifs (Actes 2/36) :

"Tout le peuple d'Israël doit donc le savoir de façon très sûre : Ce Jésus que vous avez cloué sur la croix, Dieu l'a fait Seigneur et Christ"

 

Paul dit aux Corinthiens 1 Cor.12/3) :

"Sans l'Esprit Saint, personne n'est capable de dire : Jésus est le Seigneur."

 

Paul dit aux Romains (Rom. 10/9) :

"Si tu affirmes de ta bouche que Jésus est Seigneur, si tu crois dans ton coeur que Dieu l'a ressuscité d'entre les morts, alors tu seras sauvé."

 

Paul dit aux Colossiens (Col.1/15-20) :

"Jésus est l'image du Dieu invisible,

le premier-né par rapport à toute créature, car c'est en lui que tout a été créé dans les cieux et sur la terre les êtres visibles et les puissances invisibles : tout est créé par lui et pour lui. Il est avant tous les êtres, et tout subsiste en lui.

Il est aussi la tête du corps, c'est-à-dire de l'Eglise. l est le commencement, le premier-né d'entre les morts, puisqu'il devait avoir en tout la primauté. Car Dieu a voulu que dans le Christ toute chose ait son accomplissement total. Il a voulu tout réconcilier par lui et pour lui, sur la terre et dans les cieux, en faisant la paix par le sang de sa croix "

 

L'Esprit "fit" la Communauté. Actes 2/42-47

Régulièrement et fidèlement, les croyants écoutaient l'enseignement des apôtres. Ils vivaient comme des frères, ils partageaient le pain et ils priaient ensemble. Les apôtres faisaient beaucoup de choses extraordinaires et étonnantes. Et les gens étaient frappés de cela. Tous les croyants étaient unis et ils mettaient ensemble tout ce qu'ils avaient. Ils vendaient leurs propriétés et leurs objets de valeur et ils partageaient  l'argent entre tous. Chacun recevait ce qui lui était nécessaire. Chaque jour, tous ensemble, ils priaient fidèlement dans le Temple. Ils partageaient le pain dans leurs maisons. Ils mangeaient leur nourriture avec joie et avec un coeur simple. Ils chantaient les louanges de Dieu. Tout le peuple les aimait. Et chaque jour, le Seigneur ajoutait à leur groupe ceux qui étaient sauvés.

 

L'Esprit les poussa à la Mission près de tous.

Actes (2/39);  11/1-18

Les apôtres et les frères qui étaient en Judée apprirent ceci : ceux qui n’étaient pas Juifs avaient reçu, eux aussi, la parole de Dieu. Quand Pierre revint à Jérusalem, les croyants d'origine juive se mirent à discuter avec lui. Ils lui dirent : "Tu es entré chez des gens qui ne sont pas circoncis et tu as mangé avec eux !"

Alors Pierre raconta tout ce qui s'était passé depuis le début. Il leur dit :"J'étais dans la ville de Joppé et je priais. J'ai vu quelque chose qui venait de Dieu. Un objet est descendu vers moi, il ressemblait à une grande toile qu'on tenait par les quatre coins. Elle est descendue du ciel et elle est arrivée jusqu'à moi. J'ai regardé avec attention ce qu'il y avait dans la toile. Et j'ai vu des animaux à quatre pattes, des animaux qui rampent sur la terre et des oiseaux. J'ai entendu une voix qui me disait : "Pierre, lève-toi ! Tue et mange !" J'ai répondu : "Non, Seigneur ! Aucune nourriture interdite ou impure n'est jamais entrée dans ma bouche." Une deuxième fois, j'ai entendu la voix qui venait du ciel. Elle disait :"Ce que Dieu a rendu pur, ne dis pas que c'est interdit !" Cela s'est produit trois fois. Ensuite, tout est remonté dans le ciel. Au même moment, trois hommes sont arrivés à la maison où j'étais. On les avait envoyés de Césarée  pour me faire venir. L'Esprit Saint m'a dit : "Pars avec eux sans hésiter." Les six frères que j'ai amenés ici m'ont accompagné à Césarée. Et nous sommes entrés dans la maison de Corneille. Voici ce que Corneille nous a raconté : "J'ai vu un ange dans ma maison. Il m'a dit : "Envoie des hommes à Joppé pour faire venir Simon. On l'appelle aussi Pierre. Il te dira les paroles par lesquelles Dieu va te sauver, toi et toute ta famille." Après cela, moi, Pierre, j'ai commencé à parler à Corneille et aux autres. Pendant que je parlais, l'Esprit Saint est descendu sur eux, comme il est descendu sur nous au début. Je me suis souvenu de cette parole du Seigneur : "Jean a baptisé avec de l'eau. Mais vous, vous serez baptisés dans l'Esprit Saint." Dieu leur a fait le même don qu'à nous quand nous avons  cru au Seigneur Jésus-Christ. Donc, est-ce que moi, je pouvais empêcher Dieu d'agir ?" En entendant ces paroles, les croyants devinrent plus calmes. Ils disaient : "Gloire à Dieu ! Oui, c'est vrai, ceux qui ne sont pas juifs peuvent aussi changer leur vie et entrer dans la vraie vie ! C'est Dieu qui leur a donné cela."

 

 

Jésus !  ta vie, ton témoignage ne me laissent  pas indifférent.

Je suis moi-même impressionné par toi !

Ce que je viens de lire, je veux le garder en mémoire.

Des gens, les chrétiens, se sont attachés à toi, je désire les

fréquenter pour, avec eux, garder le souvenir vivant de toi.

Toi que l’on dit Vivant, viens faire ton chemin en moi

 


QUE CONCLURE DE CETTE 2° PARTIE ? 

 

QUEL EST CET HOMME, JESUS  ?

Contesté, arrêté, condamné, il a accepté de se sacrifier pour être « témoin de la vérité » auprès de ses frères et de tous les hommes.

 Il l’a fait de manière impressionnante !

3 jours après sa mort sur une croix, ses disciples, après avoir résisté à cette éventualité,  l’ont reconnu ressuscité, vivant, car il leur est apparu, comme il l’avait prédit.

Maintenant, invisible, mais Vivant, il est à la fois, près de Dieu, qu’il appelle son Père et «présent avec nous, tous les jours jusqu’à la fin du monde », comme il l’a dit.

Il a chargé ses disciples de le faire connaître, dans le monde entier, de croire en lui, d’établir une relation avec lui, d’entrer dans la communauté de ses disciples : les chrétiens.

Enfin il a dit qu’il reviendrait, à la fin des temps …

Aujourd’hui des gens croient en ce Jésus et communiquent avec lui !

 

 

AUJOURD’HUI  DES GENS CROIENT EN CE JESUS

ET COMMUNIQUENT AVEC LUI !

 

Aujourd’hui comme hier, des hommes, des femmes suivent Jésus, parce qu’il les intéresse et cela leur parle. De même que les premiers disciples ont suivi Jésus parce qu’ils ont estimé qu’il détenait pour eux « les paroles de la vie éternelle » (Jean 6,68), maintenant encore Jésus nous apparaît comme une source de vie, une lumière et une force pour la vie « le Chemin, la Vérité et la Vie ». Ils expérimentent que leur vie prend un sens, trouve son sens dès lors qu’ils se mettent à vivre selon Jésus, à marcher sur ses traces.

Et cela va loin ! En effet cela va jusqu’à reconnaître que, par lui et en lui, Dieu même a montré son visage bienveillant, il s’est approché de nous (Marc 1,15). Plus encore, les chrétiens sont aussi des gens qui accueillent le témoignage des apôtres sur un évènement important : La Résurrection de Jésus. Il s’est montré à eux Vivant !

Le fait que Jésus soit Vivant, puisse « communiquer » avec nous, et réciproquement, nous ouvre des perspectives insoupçonnées. Ce n’est plus, pour nous, le simple souvenir d’un être « inspirateur » sans doute, mais du passé. Non, il s’agit d’une Présence. Et là est tout l’intérêt que nous, les chrétiens, nous trouvons en Jésus : il est pour nous « le Seigneur ». Il nous communique la connaissance du projet de Dieu avec nous, sa force contre le mal, le pardon et la vie nouvelle. C’est valable pour nous personnellement et collectivement.

 

 

 

 

P. Luc Athimon, omi,           Aix en Provence 2011

 

 

Partager cet article
Repost0
21 juillet 2011 4 21 /07 /juillet /2011 17:45
         P  S  A  U  M  E  S
                                                PREMIERES  APPROCHES

                                                             VITRAUX5 

                                                                           1

                                                P S A U M E S

                                                                  Numérotation hébraïque, de la Bible 

                                                 (pour les Septante et la liturgie, il faut retrancher de 1)

 

Introduction :

Dieu, non seulement a parlé à son peuple, a agi pour lui, mais il l’a aidé à répondre à sa Parole par la Prière. Son Esprit a soufflé sur des croyants pour leur apprendre, petit à petit, à prier.

Et Jésus, notre Berger, dira à propos de l’Ancien Testament « Je ne suis pas venu détruite les coutumes des pères, mais les rendre parfaites. »

C’est pourquoi nous-mêmes nous prions avec les Psaumes.

Mais il faut d’abord essayer de comprendre la pensée, les sentiments de ceux qui ont composé ces 150 Psaumes, voir comment ces Psaumes sont nés.

 

 

 

A) Quand  et  où  ces Psaumes ont-ils été écrits ?

Il est difficile de savoir, pour beaucoup de Psaumes quand ils ont été écrits. Mais on peut dire ceci : il y a eu des Psaumes composés :

*      sous David : exemple : les Psaumes sur le Messie

*      pendant l’exil : les Psaumes « du Règne » + 137

*      au retour de l’exil : beaucoup de « Supplications » + 126

Les Psaumes parlent de l’histoire du Peuple d’Israël, le Peuple de Dieu, du pays où il a vécu, des nations païennes voisines ou des grandes puissances.

B) Qu’est-ce qui a poussé ces croyants à écrire ?

1) Des manières de sentir, devant les choses de la vie, communes à tous les hommes :

souffrance, tristesse - joie - colère - désir de vie, de bonheur - peur ou confiance - tentations - regret des fautes - admiration - souvenirs - espoirs - attachement au pays.

2) Leur foi en Dieu :

Ce sont des croyants, c’est-à-dire ils croient qu’ils sont dans la main de Dieu, que Dieu conduit leur vie. C’est pourquoi ils tournent toute leur vie vers Dieu. Pour eux, Dieu est Vivant : ils lui parlent, il les écoute.

C) A cause de cela, il y a différentes sortes de Psaumes :

1) Les prières nées d’une souffrance :

·      une souffrance dans laquelle on est : « Les supplications » individuelles ou collectives, d’une personne ou d’un groupe.

·      une souffrance dont on est sûr de sortir : « Les psaumes de confiance »

·      une souffrance dont on est sorti : « Les Actions de grâce » d’une personne ou d’un groupe.

2) Les louanges :

Hymnes à Dieu

Chants du Règne (où on appelle Dieu « Roi »)

Louanges pour la Communauté des croyants, leur ville

Les Psaumes parlant du Messie à venir.

3) Les Psaumes d’enseignement :

réflexion sur l’histoire

réflexion de sagesse sur la Parole de Dieu, la vie ...

 

Nota : Lisons quelques Psaumes pour voir leurs différentes espèces :

22 : Supplication d’une personne - 23 : psaume de confiance - 110 : psaume sur le Messie

D) Etudions les différentes espèces de Psaumes

I.  LES PRIERES NEES D’UNE SOUFFRANCE

1) LES SUPPLICATIONS /

Supplications d’une personne :

5, 6, 7, 13, 17, 22, 25, 26, 28, 31, 35, 38, 39, 42, 43, 51, 54, 56, 57, 59,

61, 63, 64, 69, 70, 71, 86, 88, 102, 109, 120, 130, 140, 141, 142, 143.   

22/2,7,10,12,15,17,20,23:

2.Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné?

Le salut est loin de moi, loin des mots que je rugis./

7.Et moi, je suis un ver, pas un homme,

raillé par les gens, rejeté par le peuple./

10.C’est toi qui m’as tiré du ventre de ma mère,

qui m’as mis en sûreté entre ses bras./

12.Ne sois pas loin : l’angoisse est proche, je n’ai personne pour m’aider./ 

15.Je suis comme l’eau qui se répand, tous mes membres se disloquent. Mon coeur est comme la cire, il fond au milieu de mes entrailles./

17.Oui, des chiens me cernent, une bande de vauriens m’entoure.

Ils me percent les mains et les pieds;

20.Mais toi, Seigneur, ne sois pas loin :

ô ma force, viens vite à mon aide !/

Tu m’as répondu !

23.Et je proclame ton nom devant mes frères,

je te loue en pleine assemblée.

------------------------

51/3,5,6,8,9,12 à 15 :

3.Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour,

selon ta grande miséricorde, efface mon péché. /

5.Oui, je connais mon péché ... /

6....Ainsi tu peux parler et montrer ta justice .../

8.Mais tu veux au fond de moi la vérité;

dans le secret, tu m’apprends la sagesse.

9.Purifie-moi avec l’hysope, et je serai pur;

lave-moi et je serai blanc, plus que la neige. /

12.Crée en moi un coeur pur, ô mon Dieu,

renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit.

13.Ne me chasse pas loin de ta face,

ne me reprends pas ton esprit saint.

14.Rends-moi la joie d’être sauvé; que l’esprit généreux me  soutienne.

15.Aux pécheurs, j’enseignerai tes chemins;

vers toi, reviendront les égarés.

----------------------

 

63/2,4,5 :

2.Dieu, tu es mon Dieu, je te cherche, dès l’aube :

mon âme a soif de toi; après toi languit ma chair,

terre aride, altérée, sans eau./

4.Ton amour vaut mieux que la vie : tu seras la louange de mes lèvres !

5.Toute ma vie je vais te bénir, lever les mains en invoquant ton nom.

---------------------

86/1 à 17 (tout) :

1.Ecoute, Seigneur, réponds-moi, car je suis pauvre et malheureux.

2.Veille sur moi qui suis fidèle, ô mon Dieu,

sauve ton serviteur qui s’appuie sur toi.

3.Prends pitié de moi, Seigneur, toi que j’appelle chaque jour.

4.Seigneur, réjouis ton serviteur : vers toi, j’élève mon âme !

5.Toi qui es bon et qui pardonnes,

plein d’amour pour tous ceux qui t’appellent,

6.écoute ma prière, Seigneur, entends ma voix qui te supplie.

7.Je t’appelle au jour de ma détresse, et toi, Seigneur, tu me réponds.

8.Aucun parmi les dieux n’est comme toi, et rien n’égale tes oeuvres.

9.Toutes les nations, que tu as faites,

viendront se prosterner devant toi

et rendre gloire à ton nom, Seigneur,

10.car tu es grand et tu fais des merveilles, toi Dieu, le seul.

11. Montre-moi ton chemin, Seigneur, que je marche suivant ta vérité;

unifie mon coeur pour qu’il craigne ton nom.

12.Je te rends grâce de tout mon coeur, Seigneur mon Dieu,

toujours je rendrai gloire à ton nom;

13.il est grand, ton amour pour moi : tu m’as tiré de l’abîme des morts.

14.Mon Dieu, des orgueilleux se lèvent contre moi,

des puissants se sont ligués pour me perdre : ils n’ont pas souci de toi.

15.Toi, Seigneur, Dieu de tendresse et de pitié,

lent à la colère, plein d’amour et de vérité !

16.Regarde vers moi, prends pitié de moi.

Donne à ton serviteur ta force, et sauve le fils de ta servante.

17.Accomplis un signe en ma faveur;    alors mes ennemis, humiliés,

verront que toi, Seigneur, tu m’aides et me consoles.

--------------------------

130/1 à 8 (tout) :

1.Des profondeurs je crie vers toi, Seigneur,

2.Seigneur, écoute mon appel !

Que ton oreille se fasse attentive au cri de ma prière !

3.Si tu retiens les fautes, Seigneur, Seigneur, qui subsistera ?

4.Mais près de toi se trouve le pardon pour que l’homme te craigne.

5.J’espère le Seigneur de toute mon âme; je l’espère,

et j’attends sa parole.

6.Mon âme attend le Seigneur plus qu’un veilleur ne guette l’aurore.

7.Plus qu’un veilleur ne guette l’aurore, attends le Seigneur, Israël.

Oui, près du Seigneur, est l’amour; près de lui, abonde le rachat.

8.C’est lui qui rachètera Israël de toutes ses fautes.

---------------------------------

 

143/1 à 11 (tout) : 1.Seigneur, entends ma prière;

dans ta justice écoute mes appels, dans ta fidélité réponds-moi.

2.N’entre pas en jugement avec ton serviteur :

aucun vivant n’est juste devant toi.

3.L’ennemi cherche ma perte, il foule au sol ma vie;

il me fait habiter les ténèbres avec les morts de jadis.

4.Le souffle en moi s’épuise, mon coeur au fond de moi s’épouvante.

5.Je me souviens des jours d’autrefois, je me redis toutes tes actions,

sur l’oeuvre de tes mains je médite.

6.Je tends les mains vers toi, me voici devant toi

comme une terre assoiffée.

7.Vite, réponds-moi, Seigneur : je suis à bout de souffle !

Ne me cache pas ton visage :

je serais de ceux qui tombent dans la fosse.

8.Fais que j’entende au matin ton amour, car je compte sur toi.

Montre-moi le chemin que je dois prendre : vers toi, j’élève mon âme !

9.Délivre-moi de mes ennemis, Seigneur : j’ai un abri auprès de toi.

10.Apprends-moi à faire ta volonté, car tu es mon Dieu.

Ton souffle est bienfaisant : qu’il me guide en un pays de plaines.

11.Pour l’honneur de ton nom, Seigneur, fais-moi vivre;

à cause de ta justice, tire-moi de la détresse.

===========================

Supplications d’un groupe :

12, 44, 58, 60, 74, 77, 79, 80, 82, 83, 85, 90, 94, 106, 108, 123, 126, 137.

80/4,15,18,19 :

4.Dieu, fais-nous revenir;

que ton visage s’éclaire, et nous serons sauvés ! /

15.Dieu de l’univers reviens ! /

18.Que ta main soutienne ton protégé,

le fils de l’homme qui te doit sa force.

19.Jamais plus nous n’irons loin de toi :

fais nous vivre et invoquer ton nom

--------------------------

85/2 à 14 (tout) :

2.Tu as aimé, Seigneur, cette terre,

tu as fait revenir les déportés de Jacob;

3.tu as ôté le péché de ton peuple, tu as couvert toute sa faute;

4.tu as mis fin à toutes tes colères, tu es revenu de ta grande fureur.

5.Fais-nous revenir, Dieu, notre salut,

oublie ton ressentiment contre nous.

6.Seras-tu toujours irrité contre nous,

maintiendras-tu ta colère d’âge en âge ?

7.N’est-ce pas toi qui reviendras nous faire vivre

et qui seras la joie de ton peuple ?

8.Fais-nous voir, Seigneur, ton amour, et donne-nous ton salut.

9.J’écoute : que dira le Seigneur Dieu ?

Ce qu’il dit, c’est la paix pour son peuple et ses fidèles;

qu’ils ne reviennent jamais à leur folie !

10.Son salut est proche de ceux qui le craignent,

et la gloire habitera notre terre.

11.Amour et vérité se rencontrent, justice et paix s’embrassent;

12.la vérité germera de la terre et du ciel se penchera la justice.

13.Le Seigneur donnera ses bienfaits, et notre terre donnera son fruit.

14.La justice marchera devant lui, et ses pas traceront le chemin.

==============================================================================

v           Cheminement de ces Psaumes :

1.Le croyant appelle Dieu par un NOM

2. Il crie vers Dieu

3. Il montre à Dieu comment est sa souffrance

4. Il demande à Dieu son aide

5. Il est sûr d’être exaucé.

v           Voyons le détail :

1. Le croyant appelle Dieu par un NOM

exemples : Seigneur, Très Haut, Puissant, Maître de l’univers, Saint, Grand, Juge, Sauveur, Roi, Berger, Rocher, Rempart, Bouclier, Vérité et Amour, Pitié, Bon

2. Il crie vers Dieu :  Je te supplie ... j’appelle ... je pleure .... je crie...etc..

3. Il montre à Dieu comment est sa souffrance :

souffrance personnelle :

malade, accusé, persécuté par des ennemis, prisonnier, exilé, triste, tenté, pécheur.

souffrance du groupe, du peuple :

défaite militaire, étrangers ont envahis le pays,

massacres, Temple profané ou détruit

Les petits sont écrasés par les Grands, les Justes sont méprisés par les gens corrompus ou qui ne craignent pas Dieu.  Exil en pays étranger.

 

4. Il demande à Dieu son aide :

·         regarde, écoute, sois attentif

·         fais quelque chose : sauve-moi, délivre-moi, instruis-moi, pardonne-moi

·         Et il donne à Dieu des raisons de nous écouter :

je suis innocent/ j’avoue mes péchés et je compte sur ta miséricorde / rappelle-toi tes bienfaits passés / tu es juste, fidèle, amour / pour l’honneur de ton Nom auprès des païens

 

5. Il dit qu’il est sûr d’être exaucé, il a confiance.

v     Les croyants parlent avec des images, des comparaisons :

Main de Dieu, oreille de Dieu, yeux de Dieu.

Les ennemis qui critiquent sont comme des guerriers (leur langue est comme une épée, avec arc et flèches aussi), comme des chasseurs (avec fosse, filet, piège), comme des bêtes féroces ou des serpents.

Le mal = grand trou, mer et eaux dans lesquelles on se noie, boue glissante, filet, glu etc .

 

 

 

2) LES PSAUMES DE CONFIANCE

3, 4, 10, 16, 23, 27, 62, 91, 121, 125, 129, 131

16/2,5,6,...11 :

2.J’ai dit au Seigneur : « Tu es mon Dieu !

Je n’ai pas d’autre bonheur que toi. » /

5.Seigneur, mon partage et ma coupe : de toi dépend mon sort.

6.La part qui me revient fait mes délices;

j’ai même le plus bel héritage !... /

11.Tu m’apprends le chemin de la vie :

devant ta face, débordement de joie!

A ta droite, éternité de délices !

------------------------

23 /1 à 6

1.Le Seigneur est mon berger : jene manque de rien.

2. Sur des prés d’herbe fraîche, il me fait reposer.

Il me mène vers les eaux tranquilles et me fait revivre ;

il me conduit par le juste chemin pour l’honneur de son nom.

4. Si je traverse les ravins de la mort, je ne crains aucun mal,

car tu es avec moi : ton bâton me guide et me rassure.

5.Tu prépares la table pour moi devant mes ennemis ;

tu répands le parfum sur ma tête, ma coupe est débordante.

6. Grâce et bonheur m’accompagnent tous les jours de ma vie ;

j’habiterai la maison du Seigneur pour la durée de mes jours.

--------------------------

27/1,4,8,9,10,11,13,14 :

1.Le Seigneur est ma lumière et mon salut; de qui aurais-je crainte ?

Le Seigneur est le rempart de ma vie; devant qui tremblerais-je ?/

4.J’ai demandé une chose au Seigneur, la seule que je cherche :

habiter la maison du Seigneur tous les jours de ma vie,

pour admirer le Seigneur dans sa beauté et m’attacher à son temple./

8.Mon coeur m’a redit ta parole : « Cherchez ma face. »

9.C’est ta face, Seigneur, que je cherche : ne me cache pas ta face. N’écarte pas ton serviteur

avec colère : tu restes mon secours. Ne me laisse pas, ne m’abandonne pas, Dieu, mon salut !

10.Mon père et ma mère m’abandonnent; le Seigneur me reçoit.

11.Enseigne-moi ton chemin, Seigneur,

conduis-moi par des routes sûres, malgré ceux qui me guettent./

13.Mais j’en suis sûr, je verrai les bontés du Seigneur sur la terre des vivants.

14. « Espère le Seigneur, sois fort et prends courage; espère le Seigneur. »

 

Ces Psaumes chantent la grande amitié avec Dieu, une amitié qui dure.

Ils disent que cette union à Dieu apporte la paix et la joie.

Ils parlent du Temple, comme lieu de la présence de Dieu.

Les Psaumes 115, 125, 129 chantent la confiance de la Communauté.

 

==============================

 

 

3) LES ACTIONS DE GRACE (remerciements)

d’une personne : 9, 30, 32, 34, 40, 41, 92, 107, 115, 116, 138

115/1 à 9 (tout) :

1.J’aime le Seigneur : il entend le cri de ma prière;

2.il incline vers moi son oreille : toute ma vie, je l’invoquerai.

3.J’étais pris dans les filets de la mort, retenu dans les liens de l’abîme,

 j’éprouvais la tristesse et l’angoisse;

4.j’ai invoqué le nom du Seigneur :

« Seigneur, je t’en prie, délivre-moi ! »

5.Le Seigneur est justice et pitié, notre Dieu est tendresse.

6.Le Seigneur défend les petits  j’étais faible, il m’a sauvé.

7.Retrouve ton repos, mon âme, car le Seigneur t’a fait du bien.

8.Il a sauvé mon âme de la mort,

gardé mes yeux des larmes et mes pieds du faux pas.

9.Je marcherai en présence du Seigneur sur la terre des vivants.

----------------------------------

116/10 à 19 (tout) : 10..

Je crois, et je parlerai, moi qui ai beaucoup souffert,

11. moi qui ai dit dans mon trouble : « L’homme n’est que mensonge. »

12.Comment rendrai-je au Seigneur tout le bien qu’il m’a fait ?

13.J’élèverai la coupe du salut, j’invoquerai le nom du Seigneur.

14.Je tiendrai mes promesses au Seigneur, oui, devant tout son peuple !

15.Il en coûte au Seigneur de voir mourir les siens !

16.Ne suis-je pas, Seigneur, ton serviteur,

ton serviteur, le fils de ta servante, moi, dont tu brisas les chaînes ?

17.Je t’offrirai le sacrifice d’action de grâce,

j’invoquerai le nom du Seigneur.

18.Je tiendrai mes promesses au Seigneur, oui, devant tout son peuple,

19.à l’entrée de la maison du Seigneur, au milieu de Jérusalem !

=======================

 

Actions de grâce d’un groupe :

65, 66, 67, 68, 118, 124 

118/1 à 9,13 à 16 :

1.Rendez grâce au Seigneur : Il est bon ! Eternel est son amour !

2.Oui, que le dise Israël : Eternel est son amour !

3.Que le dise la maison d’Aaron : Eternel est son amour !

4.Qu’ils le disent, ceux qui craignent le Seigneur :

Eternel est son amour !

5.Dans mon angoisse, j’ai crié vers le Seigneur,

et lui m’a exaucé, mis au large.

6.Le Seigneur est pour moi, je ne crains pas;

que pourrait un homme contre moi ?

7.Le Seigneur est avec moi pour me défendre,

et moi, je braverai mes ennemis.

8.Mieux vaut s’appuyer sur le Seigneur

que de compter sur les hommes;

9.mieux vaut s’appuyer sur le Seigneur

que de compter sur les puissants ! /

13.On m’a poussé, bousculé pour m’abattre;

mais le Seigneur m’a défendu.

14.Ma force et mon chant, c’est le Seigneur; il est pour moi le salut.

15.Clameurs de joie et de victoire sous les tentes des justes :

Le bras du Seigneur est fort,

16.le bras du Seigneur se lève, le bras du Seigneur est fort ! »

-------------------------------------

v     Cheminement de ces Psaumes :

1) Il y a une introduction ou acclamation pour commencer

2) Puis on raconte le danger dans lequel on était

comment on a prié dans la souffrance

comment Dieu nous a sauvés

3) On termine en invitant tous ceux qui entendent

à remercier Dieu avec nous.   ///

 

v     On parle avec des images, des comparaisons :

images du mal                     opposées      aux images de salut

grand trou                                             montagne

mer eaux                                                 rocher

fosse                                                          terre

boue glissante                                    chemin ferme

être lié avec filet                                bondir en liberté

dragon                                                     aigle ou oiseau

serpent                                                    oiseau

 

II. LES LOUANGES

Louanges à Dieu, à la Montagne ou la Ville de Sion, au Temple, au Roi, au Messie.

Mais, en définitive, c’est la gloire de Dieu qu’on chante.

On chante ces louanges à l’occasion des Fêtes (Pâque, Pentecôte, Tentes, Récoltes...)

 

1) LES HYMNES

8, 19, 29, 33, 65, 78, 92, 100, 101, 103, 104, 105, 111, 113, 114, 117, 135, 136, 138, 145, 146, 147, 148, 149, 150     lire 8

103/1 à 5,8,11,12,13,17 :

1.Bénis le Seigneur, ô mon âme, bénis son nom très saint, tout mon être 2.Bénis le Seigneur, ô mon âme, n’oublie aucun de ses bienfaits !

3.Car il pardonne toutes tes offenses et te guérit de toute maladie;

4.il réclame ta vie à la tombe et te couronne d’amour et de tendresse;

5.il comble de biens tes vieux jours :

tu renouvelles, comme l’aigle, ta jeunesse. /

8.Le Seigneur est tendresse et pitié, lent à la colère et plein d’amour; /

11.Comme le ciel domine la terre, fort est son amour pour qui le craint;

12.aussi loin qu’est l’orient de l’occident,

il met loin de nous nos péchés;

13.comme la tendresse du père pour ses fils,

la tendresse du Seigneur pour qui le craint ! /

17.Mais l’amour du Seigneur, sur ceux qui le craignent,

est de toujours à toujours,

et sa justice pour les enfants de leurs enfants

-----------------------------------

104/1,2,24,33 : 1.Bénis le Seigneur, ô mon âme;

Seigneur mon Dieu, tu es si grand ! Revêtu de magnificence,

2.tu as pour manteau la lumière !.../

24.Quelle profusion dans tes oeuvres, Seigneur !

Tout cela, ta sagesse l’a fait; la terre s’emplit de tes biens. /

33.Je veux chanter au Seigneur tant que je vis;

je veux jouer pour mon Dieu tant que je dure.

-----------------------------------

136/1,4,23 à 26 :

1.Rendez grâce au Seigneur : il est bon, éternel est son amour ! /

4.Lui seul a fait de grandes merveilles, éternel est son amour ! /

23.Il se souvient de nous, les humiliés, éternel est son amour !

24.il nous tira de la main des oppresseurs, éternel est son amour !

25.A toute chair, il donne le pain, éternel est son amour !

26.Rendez grâce au Dieu du ciel, éternel est son amour !

--------------------------------

145/1 à 21 (tout) :

1.Je t’exalterai, mon Dieu, mon Roi, je bénirai ton nom

toujours et à jamais.

2.Chaque jour je te bénirai, je louerai ton nom toujours et à jamais.

3.Il est grand, le Seigneur, hautement loué;

à sa grandeur, il n’est pas de limite.

4.D’âge en âge, on vantera tes oeuvres, on proclamera tes exploits.

5.Je redirai le récit de tes merveilles, ton éclat, ta gloire et ta splendeur.

6.On dira ta force redoutable; je raconterai ta grandeur.

7.On rappellera tes immenses bontés; tous acclameront ta justice.

8.Le Seigneur est tendresse et pitié, lent à la colère et plein d’amour;

9.la bonté du Seigneur est pour tous,

sa tendresse, pour toutes ses oeuvres.

10.Que tes oeuvres, Seigneur, te rendent grâce

et que tes fidèles te bénissent !

11.Ils diront la gloire de ton règne, ils parleront de tes exploits,

12.annonçant aux hommes tes exploits, la gloire et l’éclat de ton règne :

13.ton règne, un règne éternel, ton empire, pour les âges des âges.

Le Seigneur est vrai en tout ce qu’il dit, fidèle en tout ce qu’il fait.

14.Le Seigneur soutient tous ceux qui tombent,

il redresse tous les accablés.

15.Les yeux sur toi, tous, ils espèrent :

tu leur donnes la nourriture au temps voulu;

16.tu ouvres ta main : tu rassasies avec bonté tout ce qui vit.

17.Le Seigneur est juste en toutes ses voies, fidèle en tout ce qu’il fait.

18.Il est proche de ceux qui l’invoquent,

de tous ceux qui l’invoquent en vérité.

19.Il répond au désir de ceux qui le craignent;

il écoute leur cri : il les sauve.

20.Le Seigneur gardera tous ceux qui l’aiment,

mais il détruira tous les impies.

21.Que ma bouche proclame les louanges du Seigneur !

Son nom très saint, que toute chair le bénisse toujours et à jamais.

--------------------------------

146 (147)/1 à 10 (tout) :

1.Chante, ô mon âme, la louange du Seigneur !

2.Je veux louer le Seigneur tant que je vis,

chanter mes hymnes pour mon Dieu tant que je dure.

3.Ne comptez pas sur les puissants,

des fils d’homme qui ne peuvent sauver !

4.Leur souffle s’en va : ils retournent à la terre;

et ce jour-là, périssent leurs projets.

5.Heureux qui s’appuie sur le Dieu de Jacob,

qui met son espoir dans le Seigneur son Dieu,

6.lui qui a fait le ciel et la terre et la mer et tout ce qu’ils renferment !

Il garde à jamais sa fidélité,

7.il fait justice aux opprimés; aux affamés, il donne le pain;

le Seigneur délie les enchaînés.

8.Le Seigneur ouvre les yeux des aveugles,

le Seigneur redresse les accablés,

le Seigneur aime les justes,

9.le Seigneur protège l’étranger.

Il soutient la veuve et l’orphelin, il égare les pas du méchant.

10.D’âge en âge, le Seigneur régnera : ton Dieu, ô Sion, pour toujours !

 

-------------------------------------

v           Cheminement de ces Psaumes :

1) D’abord on invite souvent la communauté des croyants, toute la terre, à « louer », « chanter » Dieu.

2) On dit pourquoi on le loue :

*        Dieu est acclamé pour ce qu’il est, ses qualités : sainteté, grandeur, bonté etc ...

*        ou bien il est acclamé parce qu’il a montré qu’il est là avec nous.

*        ou bien il est acclamé pour ses grandes oeuvres, ses merveilles :

la Création - l’histoire d’Israël, son Peuple.

3) On termine par un souhait ou une bénédiction

============================================================================

2) PSAUMES DU REGNE DE DIEU

24, 29, 47, 68, 93, 96, 97, 98, 99       

Ces Psaumes furent composés pendant l’exil. Ils chantent Dieu

le Seigneur comme ROI, Roi de TOUS, qui vient avec GLOIRE.

96/1,2,3 :

1.Chantez au Seigneur un chant nouveau,

chantez au Seigneur, terre entière,

2.chantez au Seigneur et bénissez son nom !

De jour en jour, proclamez son salut,

3.racontez à tous les peuples sa gloire,

à toutes les nations ses merveilles !

==============================================================================

 

3) PSAUMES SUR LA MONTAGNE DE SION, JERUSALEM,

PSAUMES DES MONTEES POUR LES FÊTES

Sion, Jérusalem est aimée de Dieu, il y habite : 46, 48, 76

C’est le lieu de l’amour fraternel : 87, 122

Elle est bien construite, solide, en paix : 122, 87, 46

C’est là que les peuples se rassembleront à l’avenir : 87  

122/1,2,3,6,7 :

1.Quelle joie, quand on m’a dit : « Nous irons à la maison du Seigneur ! »

2.Maintenant notre marche prend fin devant tes portes, Jérusalem !

3.Jérusalem,te voici dans tes murs  ville où tout ensemble ne fait qu’un!

6.Appelez le bonheur sur Jérusalem : « Paix à ceux qui t’aiment !

7.Que la paix règne dans tes murs, le bonheur dans tes palais ! »

====================================================================================

 

4) PSAUMES SUR LE MESSIE

2, 18, 20, 21, 45, 72, 89, 101, 110, 132, 144      (lire 2 et 110)

Rappel de la prophétie de Nathan : 2 Samuel 7, 1-17

Le Messie est choisi par Dieu, qui l’a marqué de l’onction d’huile sainte.  Le Messie a reçu mission de sauver le Peuple.

110, 1 à 7

1.Oracle du Seigneur à mon seigneur :

« Siège à ma droite,

et je ferai de tes ennemis le marchepied de ton trône. »

De Sion, le Seigneur te présente le sceptre de ta force :

« Domine jusqu’au cœur de l’ennemi. »

Le jour où paraît ta puissance,

tu es prince, éblouissant de sainteté :

« Comme la rosée qui naît de l’aurore, je t’ai engendré. »

Le Seigneur l’a juré dans un serment irrévocable :

Tu es prêtre à jamais selon l’ordre du roi Melkisédek. »

A ta droite se tient le Seigneur : il brise les rois au jour de sa colère.

Au torrent il s’abreuve en chemin, c’est pourquoi il redresse la tête.

===================================================================================

 

LES PSAUMES EN LEUR TEMPS

Partager cet article
Repost0
21 juillet 2011 4 21 /07 /juillet /2011 17:42
P  S  A  U  M  E  S  (2° partie)
                                      PREMIERES  APPROCHES

III.  LES PSAUMES D’ENSEIGNEMENT

1) REFLEXION SUR L’HISTOIRE

78, 105, 106, 107  

Ce qui est arrivé montre la fidélité, la loyauté, la patience, la miséricorde de Dieu,

et souvent l’infidélité du peuple.

C’est pour fortifier la foi et l’espérance.

106/1,2,6,43,44,45,47 :

1.Rendez grâce au Seigneur : Il est bon ! Eternel est son amour !

2.Qui dira les hauts faits du Seigneur, qui célébrera ses louanges ? /

6.Avec nos pères, nous avons péché, nous avons failli et renié. /

43.Tant de fois délivrés par Dieu,

ils s’obstinent dans leur idée, ils s’enfoncent dans leur faute.

44.Et lui regarde leur détresse quand il entend leurs cris.

45.Il se souvient de son alliance avec eux;

dans son amour fidèle, il se ravise /

47.Sauve-nous, Seigneur notre Dieu,

rassemble-nous du milieu des païens,

que nous rendions grâce à ton saint nom, fiers de chanter ta louange !

---------------------------

2) DANS CERTAINES CELEBRATIONS LITURGIQUES

15, 24, 134

Ces Psaumes rappellent quelles sont les conditions pour entrer dans le Temple, pour paraître devant Dieu, habiter avec lui.

 

3) PAROLES DE PROPHETES

10, 14, 50, 52, 53, 75, 81, 95

Sur la vraie piété, ce que demande l’Alliance. Contre les gens

qui ne respectent pas Dieu, les gens corrompus, les méchants.

95/1,2,3,6,7 : 1.

« Venez, crions de joie pour le Seigneur,

acclamons notre Rocher, notre salut !

2.Allons jusqu’à lui en rendant grâce,

par nos hymnes de fêtes acclamons-le ! »

3. « Oui, le grand Dieu, c’est le Seigneur,

le grand roi au-dessus de tous les dieux »/

6. « Entrez, inclinez-vous, prosternez-vous,

adorons le Seigneur qui nous a faits. »

7. « Oui il est notre Dieu; nous sommes le peuple qu’il conduit,

le troupeau guidé par sa main. »

=================

4) REFLEXION DE SAGESSE

1, 37, 49, 73, 91, 112, 119, 127, 128, 1, 139      

Réflexions de sagesse sur des problèmes de vie de croyants, sur la Loi, sur la récompense ou la punition des actes.

911 à 7 :   1.Quand je me tiens sous l’abri du Très-Haut

et repose à l’ombre du Puissant,    2.Je dis au Seigneur :

« Mon refuge, mon rempart, mon Dieu, dont je suis sûr ! »

3.C’est lui qui te sauve des filets du chasseur et de la peste maléfique;

4.il te couvre et te protège. Tu trouves sous son aile un refuge :

sa fidélité est une armure, un bouclier.

5.Tu ne craindras ni les terreurs de la nuit,

ni la flèche qui vole au grand jour,

6.ni la peste qui rôde dans le noir, ni le fléau qui frappe à midi.

7.Qu’il en tombe mille à tes côtés, qu’il en tombe dix mille à ta droite,

toi, tu restes hors d’atteinte.

 

119/16 et ss.

16.Je trouve en tes commandements mon plaisir,

je n’oublie pas ta parole.

17.Sois bon pour ton serviteur, et je vivrai, j’observerai ta parole./

27.Montre-moi la voie de tes préceptes,

que je médite sur tes merveilles./

34.Montre-moi comment garder ta loi, que je l’observe de tout coeur. /

37.Détourne mes yeux des idoles : que tes chemins me fassent vivre./

41.Que vienne à moi, Seigneur, ton amour, et ton salut,

selon ta promesse./

44.J’observerai sans relâche ta loi, toujours et à jamais.

45.Je marcherai librement, car je cherche tes préceptes./

47. Je trouve mon plaisir en tes volontés, oui, vraiment, je les aime./

49.Rappelle-toi ta parole à ton serviteur, celle dont tu fis mon espoir.

50.Elle est ma consolation dans mon épreuve :

ta promesse me fait vivre./

57.Mon partage, Seigneur, je l’ai dit, c’est d’observer tes paroles.

58.De tout mon coeur, je quête ton regard :

pitié pour moi selon tes promesses.

59.J’examine la voie que j’ai prise :

mes pas me ramènent à tes exigences.

60.Je me hâte, et ne tarde pas d’observer tes volontés./

63.Je suis lié à tous ceux qui te craignent

et qui observent tes préceptes.

64.Ton amour, Seigneur, emplit la terre;

apprends-moi tes commandements.

65.Tu fais le bonheur de ton serviteur, Seigneur, selon ta parole.

66.Apprends-moi à bien saisir, à bien juger : je me fie à tes volontés.

67.Avant d’avoir souffert, je m’égarais;

maintenant, j’observe tes ordres./

71.C’est pour mon bien que j’ai souffert,

ainsi ai-je appris tes commandements.

72.Mon bonheur, c’est la loi de ta bouche,

plus qu’un monceau d’or ou d’argent./

77.Que vienne à moi ta tendresse, et je vivrai : ta loi fait mon plaisir./

79.Qu’ils se tournent vers moi, ceux qui te craignent,

ceux qui connaissent tes exigences./

82.L’oeil usé d’attendre tes promesses, j’ai dit :

« Quand vas-tu me consoler ? »

83.Devenu comme une outre durcie par la fumée,

je n’oublie pas tes commandements./

89.Pour toujours, ta parole, Seigneur, se dresse dans les cieux.

90.Ta fidélité demeure d’âge en âge, la terre que tu fixas tient bon./

98.Je surpasse en habileté mes ennemis,

car je fais miennes pour toujours tes volontés,

99.Je surpasse en sagesse tous mes maîtres,

car je médite tes exigences,

100.Je surpasse en intelligence les anciens, car je garde tes préceptes./

103.Qu’elle est douce à mon palais ta promesse :

le miel a moins de saveur dans ma bouche !

104.Tes préceptes m’ont donné l’intelligence :

je hais tout chemin de mensonge.

105.Ta parole est la lumière de mes pas, la lampe de ma route./

111.Tes exigences resteront mon héritage, la joie de mon coeur./

113.Je hais les coeurs partagés; j’aime ta loi./

116.Que ta promesse me soutienne, et je vivrai :

ne déçois pas mon attente.

117.Sois mon appui : je serai sauvé;

j’ai toujours tes commandements devant les yeux./

126.Seigneur, il est temps que tu agisses : on a violé ta loi. /

128.Je me règle sur chacun de tes préceptes,

je hais tout chemin de mensonge./

130.Déchiffrer ta parole illumine, et les simples comprennent.

131.La bouche grande ouverte, j’aspire, assoiffé de tes volontés./

135.Pour ton serviteur que ton visage s’illumine :

apprends-moi tes commandements.

136.Mes yeux ruissellent de larmes car on n’observe pas ta loi.

137.Toi, tu es juste, Seigneur, tu es droit dans tes décisions./

139.Quand mes oppresseurs oublient ta parole,

une ardeur me consume.

140.Ta promesse tout entière est pure, elle est aimée de ton serviteur./

147.Je devance l’aurore et j’implore : j’espère en ta parole./

149.Dans ton amour, Seigneur, écoute ma voix :

selon tes décisions fais-moi vivre ! /

151.Toi, Seigneur, tu es proche, tout dans tes ordres est vérité. /

153.Vois ma misère : délivre-moi; je n’oublie pas ta loi. /

156.Seigneur, ta tendresse est sans mesure :

selon ta décision fais-moi vivre !/

165.Grande est la paix de qui aime ta loi; jamais il ne trébuche. /

169.Que mon cri parvienne devant toi,

éclaire-moi selon ta parole, Seigneur. /

176.Je m’égare, brebis perdue : viens chercher ton serviteur.

Je n’oublie pas tes volontés.

-------------------------

139/1 à 6,13,14,17,23,24 :    

1.Tu me scrutes, Seigneur, et tu sais !

2.Tu sais quand je m’assois, quand je me lève;

de très loin, tu pénètres mes pensées.

3.Que je marche ou me repose, tu le vois,

tous mes chemins te sont familiers.

4.Avant qu’un mot ne parvienne à mes lèvres,

déjà, Seigneur, tu le sais.

5.Tu me devances et me poursuis,

tu m’enserres, tu as mis la main sur moi.

6.Savoir prodigieux qui me dépasse,

hauteur que je ne puis atteindre ! /

13.C’est toi qui as créé mes reins,

qui m’as tissé dans le sein de ma mère.

14.Je reconnais devant toi le prodige,

l’être étonnant que je suis :

étonnantes sont tes oeuvres,

toute mon âme le sait. /

17.Que tes pensées sont pour moi difficiles, Dieu,

que leur somme est imposante ! /

23.Scrute-moi, mon Dieu, tu sauras ma pensée;

éprouve-moi, tu connaîtras mon coeur.

24.Vois si je prends le chemin des idoles,

et conduis-moi sur le chemin d’éternité./             

 

 

C O N C L U S I O N S  

 

¨    Ce sont des prières vraies : Il n’y a pas de faux-semblant.  A cause de cela, elles sont diverses. Exemples :

On ne fait pas semblant d’être heureux si on est malheureux, mais on supplie.

On ne fait pas semblant d’être un saint si on se sait pécheur.

On ne fait pas semblant d’être coupable si on pense être innocent.

¨    Ce sont des prières qui sortent du coeur, profondes, pleines d’émotion, d’affectivité (et quelquefois les images disent mieux que les idées ce qu’on ressent)

¨    Dans un contexte de conflits (avec des ennemis)

¨    Souvent dans des situations vitales.(danger pour sa vie) : c’est une question de vie ou de mort.

¨    On parle à Dieu de n’importe quoi, mais pas n’importe comment : Il y a un chemin à suivi dans la prière : on apprend à prier !

¨    Ce sont des prières à Quelqu’un de Vivant, présent à l’esprit. On lui donne un NOM, on l’appelle par un NOM. On a confiance en lui. On rappelle ce qu’il a déjà fait.

¨    Ce n’est pas du bavardage : les mots on du poids.

 

 

 

 

1. Des Psaumes ont annoncé le Messie (voir Psaumes sur le Messie, plus haut)

2. Jésus a prié avec les Psaumes, en participant à la vie religieuse de son peuple.

3. Jésus a rappelé certains Psaumes : exemples

Ps.8,3 avec Mat.21,16 : vendeurs chassés du Temple

Ps.118,22 avec:: Marc 12,10-11   et Ps.118,26 avec Mat.23,39

Ps.110,1 avec Marc 12,36 et 14,12

Ps.69,22 avec Jean 19,28   et   Ps.22,2 avec Marc 15,34

Ps.31,6 avec Luc 23,46

4. Jésus a repris et transformé le sens des Psaumes :

a)       Dans l’Ancien Testament et dans le N.T., c’est le même Dieu à qui on parle (ou dont on parle), mais dans le N.T., on le connaît mieux : c’est un seul Dieu en 3 personnes : le Père, Jésus le Fils et l’Esprit Saint

b) Tout ce qui est dit de Dieu dans les Psaumes, tous les noms dont il est nommé, tout ce qu’il fait s’appliquent au Christ Ressuscité.

Et Jésus est aussi fils de Marie, fils de la terre, Messie et Grand-Prêtre. C’est pourquoi toute situation d’homme devant Dieu (souffrance etc ...) est portée par Jésus.

c) Dans l’A.T. et dans le N.T., on parle du peuple saint de Dieu :

C’est toujours son peuple que Dieu rassemble, sauve etc...

C’est toujours les ennemis de son peuple = ses ennemis qu’il juge et condamne.

C’est toujours dans son Temple et dans sa Ville sainte qu’il habite.

C’est toujours son Serviteur souffrant qu’il écoute et glorifie

Il y a toujours une récompense pour les justes.

Mais, depuis la mort et la résurrection du Christ,

·         qui est son peuple ? ce n’est plus (seulement) l’Israël de la chair, c’est son Eglise universelle.

·         Son Temple n’est plus la maison de pierre de Jérusalem et Sion n’est plus la montagne de Judée, c’est le Corps du Christ Ressuscité et toute la maison des baptisés

·         Son Serviteur souffrant puis glorifié, c’est Jésus souffrant et en lui tous ceux qui continuent sa passion

·         Les ennemis de son peuple ou de ses fidèles ne sont plus des nations païennes ou des hommes, nos voisins, ce sont les puissances du mal qui s’opposent à son Règne dans le monde et en chacun de nous.

·         La récompense des Justes n’est pas forcément terrestre, mais il y a la résurrection d’entre les morts et la vie éternelle dans un monde nouveau.

 

 

 

 

Il y a 3 manières de prier les Psaumes :

Þ  Un croyant s’adresse à Dieu : ......exemple Ps.130

Þ  ou Je prie au nom de l’Eglise ou en mon nom personnel et je m’adresse au Christ (ou je parle de lui) .......exemples 51 et 89

Þ  ou Je prie au nom du Christ en personne ou de son Corps total (tête et membres) et je m’adresse au Père - ou je parle de lui) .......exemples 22 et 118

Les Psaumes parlent beaucoup par images, comparaisons :

Dans la prière chrétienne, on prend des images non plus pour désigner des choses du passé, mais les réalités et actions spirituelles nouvelles

(vie et actes du Christ - sacrements - vie chrétienne)

Vie et actes du Christ :

Fils de Dieu - sa naissance - sa mission - sa souffrance et sa mort

–sa résurrection - son ascension - son retour - le jugement :

 exemples :

2 (Noël, Epiphanie) - 110 (Noël)

22 (Passion) - 118 (Résurrection) - 8 (Ascension)

Sacrements : exemples

23 (Baptême, Communion) - 130, 32 (Sacrement de Réconciliation)

- 16, 110 (Ordre)

La vie chrétienne : exemples

85 (Avent)   -  1, 119 (Carême)  -  87, 122 (unité, Marie) 

-  23, 130 (défunts)

La lutte (le combat) = non plus contre des ennemis humains,

mais lutte du Christ = contre Satan

lutte de l’Eglise = contre le « monde » persécuteur.

Lutte intérieure entre les 2 hommes qui habitent

en chacun de nous ;    

lutte enfin au Jugement dernier.

       

 

P. Luc ATHIMON  janv.2011

 

 

LA  PRIERE DE L’EGLISE

 

LES PSAUMES ET JESUS

Partager cet article
Repost0
13 juin 2011 1 13 /06 /juin /2011 16:30

                                                                 pèrenfprodig

SACREMENT  DE  RECONCILIATION

 

LA CRISE DU SACREMENT DE PENITENCE-RECONCILIATION

Pendant longtemps, des hommes d’Eglise ont parlé du confessionnal comme d’un « tribunal » où on jugeait les pécheurs pour leur éviter les peines éternelles (enfer). Prenant conscience que Dieu est un Dieu d’amour et qu’il juge en justifiant, la prédication fondée sur la peur de l’enfer a disparu. Du coup ils ont supprimé une motivation importante de la confession.

Pendant longtemps aussi, le péché a été, chez beaucoup, assimilé à une souillure, une saleté plus qu’à un défaut de relation. Le seul péché à la portée de tous semblait être le péché sexuel. Aujourd’hui, la société tout entière voudrait, en se servant de Freud, déculpabiliser « le sexe ». Du coup, on a évacué un péché important et facile à discerner.

De plus, notre époque insiste sur la culpabilité collective (structurelle) et a du mal à comprendre un geste qui s’appuie sur la responsabilité individuelle. Il y a un doute collectif sur l’efficacité de l’amour d’une seule personne et l’on voit mal à quoi sert, à l’âge atomique, la repentance d’une seule personne.

Si la crise du sacrement de Pénitence-Réconciliation semble en voie de stabilisation et peut-être même de résorption, c’est que beaucoup de catholiques semblent redécouvrir, (quelquefois avec l’aide des sciences humaines)

©      que « se reconnaître pécheur » est une manière de briser l’illusion de l’innocence, et que « se reconnaître pécheur » devant un Dieu d’amour permet de ne pas être désespéré par sa faute. Dans l’amour, nous sommes capables de faire la vérité, cette vérité qui rend libres (voir Jean 8,32)

©      que la parole d’aveu brise l’enfermement de la culpabilité : or, la culpabilité demeure très présente dans la société moderne, même en dehors du christianisme.

©      que recevoir le sacrement de Pénitence-Réconciliation, c’est accepter de ne pas être le juge ultime de sa propre vie, ni du monde ; c’est reconnaître l’existence d’autres réalités que celles qui sont visibles.

 

ALLONS PLUS LOIN : CHANGEONS DE PERSPECTIVE

 

En France, il y a eu des changements à propos du Sacrement de Réconciliation.

En 1967, les gens se confessaient encore beaucoup chez les catholiques.  Aujourd’hui rares sont ceux qui se confessent.

Cherchons pourquoi ce changement ?

Autrefois, de fait on se confessait assez facilement. On accusait ses péchés, on s’excitait à la contrition.

Cette démarche s’appuyait sur un esprit de culpabilité fort et l’image d’un Dieu Juge. C’était un peu comme pour « se laver », « vider son sac » 

Puis les prédications ont insisté sur le fait que Dieu nous aime, est miséricordieux; et … la crainte a disparu. Par ailleurs, en même temps, on a vu que ce sentiment de culpabilité était mêlé à une défiance de soi … On a finit par … ne plus désirer ce sacrement !

 

Mais il me semble qu’il y a un malentendu. En effet un retour aux sources évangéliques rectifie la compréhension de ce Sacrement. Il est d’abord et avant tout contemplation, reconnaissance de la miséricorde Dieu. Et c’est lorsque nous retrouvons le vrai visage de Dieu que cela déclenche, normalement, en nous un désir de vérité sur nous-mêmes, de regret, un désir de conversion ; et tout cela, non pas dans la tristesse, mais dans la joie.

Pour préciser les choses, prêtons attention au changement survenu entre la manière de voir du Judaïsme et celle de Jésus :

Dans le judaïsme il y avait d’abord le regret puis le pardon,  et on pourrait dire que Jésus inverse la démarche : il y a d’abord l’initiative miséricordieuse de Dieu aujourd’hui (ou la foi en sa miséricorde pour nous aujourd’hui) qui provoque la conversion (porte des fruits) : voyez Zachée, la femme chez Simon, le débiteur impitoyable, la Samaritaine.

Alors retrouvons le chemin du Sacrement de Réconciliation pour d’abord rendre grâce à Dieu de sa miséricorde.

 

Le Sacrement de Réconciliation doit être pensé dans le cadre de l’Alliance, de la rencontre avec apport des 2 partenaires.   Le don du Seigneur est prioritaire, c’est lui qui a l’initiative et on constate qu’il est immensément plus grand que le nôtre. Mais regardons bien de près : notre apport, même s’il est minime, notre démarche, même si elle est imparfaite est nécessaire également :

exemples :pour Zachée, c’est sa démarche de curiosité, et le fait qu’il monte dans un sycomore pour voir Jésus – A la multiplication des pains, c’est l’apport de 5 pains et 2 poissons – l’enfant prodigue fait la démarche de revenir vers son père et de reconnaître son péché, même si c’est intéressé.

Et, pour nous chrétien, faisons la démarche de prendre le chemin du Sacrement de Réconciliation, nous exposant ainsi, nous disposant à l’action du Seigneur. Bien que ce soit petit, le Seigneur ne méprise pas cet apport. Et on le voit éduquer les personnes pour les faire accéder à la foi. Dans le déroulement du Sacrement aussi le Seigneur se chargera de nous éduquer !

Vu du côté humain, notre démarche est un début de mise en route qu’il ne faut pas négliger, elle exprime notre bonne volonté de simple serviteur « désirant mieux reconnaître la miséricorde de Dieu » (la miséricorde, qu’est-ce que c’est ? non seulement le don de l’amour mais un surplus d’amour : le pardon !).

 

I. C’EST IMPORTANT

La Réconciliation est une chose importante dans la vie …

tellement importante aux yeux du Seigneur qu’il l’a marquée d’un « Sacrement »

Dans la Bible, il y a un lien entre : péché contre les frères et péché contre Dieu,

réconciliation avec le frère er réconciliation avec Dieu.

 

II.     C’EST PROFITABLE  :

·      Cela établit du réalisme dans nos relations avec les autres et nous pouvons vivre en vérité

·      sinon être ensemble devient invivable et triste .

La réconciliation c’est la paix retrouvée

·      La réconciliation (avec la reconnaissance de ses torts et le pardon) nous appelle à grandir, dans l’humilité, dans l’amour des autres, dans la confiance, l’espérance.  Elle relance la vie

·      Et on en éprouve de la Joie, comme nous l’avons expérimenté

 

I.       PRECISIONS

A.         SUR  LA CONSCIENCE,  LA TENTATION,  LE PECHE

Tout d’abord comprenons bien ce que nous mettons sous les mots :

conscience, tentation, péché

P R E C I S I O N S  SUR  LA  CONSCIENCE 

d’après « Catéchisme pour adultes » des Evêques de France 1991 :

Il existe en chacun comme une « boussole intérieure » qui aide à pressentir où sont le bien et le mal. C’est ce qu’on appelle la CONSCIENCE. Par elle, chacun, éclairé par l’Esprit-Saint, apprend à discerner ce qui est bon pour lui et pour les autres.

Le Concile Vatican II souligne fortement le rôle et la noblesse de la conscience morale (dans le document « Gaudium et Spes n°16) :

« Au fond de sa conscience, l’homme découvre une voix,

qui ne cesse de le presser d’aimer et d’accomplir le bien et d’éviter le mal, au moment opportun, résonne dans l’intimité de son cœur : « Fais ceci, évite cela ! » Car c’est une loi inscrite par Dieu au cœur de l’homme. La conscience est le centre le plus secret de l’homme, le sanctuaire où il est seul avec Dieu et où sa voix se fait entendre. … Par fidélité à la conscience, les chrétiens, unis aux autres hommes, doivent chercher ensemble la vérité et la solution juste de tant de problèmes moraux que soulèvent aussi bien la vie privée que la vie sociale. »

 

Le livre de LA GENESE est instructif pour nous faire comprendre, de manière imagée ,

ce qu’est LA CONSCIENCE

 

« La Genèse nous dit qu’au Paradis, il y avait un arbre à connaître le bien et le mal Dans la Genèse, que serait cet arbre « à connaître le bien et le mal » C’est la possibilité de déterminer soi-même son bien et son mal ; faire de l’échelle de nos désirs (ce qui est doux, ce qui est amer) notre échelle de valeurs. Imaginez un enfant de 4 à 5 ans qui décréterait un beau jour que tout ce qui lui paraît succulent est le bien, et que tout ce qui lui paraît amer est le mal, et qui continuerait sur ce chemin en pleine indépendance. Beaucoup d’étapes ne seraient jamais franchies, beaucoup de mues ne s’accompliraient jamais en cet enfant. L’enfant en effet sent ses propres valeurs  d’une façon uniquement instinctive. Il ne peut pas deviner, il ne peut pas sentir ce qu’un être adulte qui l’aime sent et devine par expérience comme son bien et son mal authentique. Et l’homme, à peine né des mains de Dieu, était dans une situation analogue.  Faire le mal n’est pas chose dramatique, tant que l’homme conserve une conscience éveillée par laquelle il se fait juger. Le pécheur qui garde lucide en lui sa conscience, même comme une dissonance grinçante dont il souffre au fond de lui-même, sans pour autant se décider à la faire taire, celui-là n’a pas mangé du fruit. Par contre celui qui « bâillonne » sa conscience s’enfonce dans l’aveuglement : c’est le péché contre l’esprit ! »

(voir Barthélémy « Dieu et son image »   page 46)

 

ce qu’est  LA  TENTATION

Le tentateur s’approche d’Eve ;

Il commence par défigurer l’ordre de Dieu, non pas en le diminuant, mais en le majorant : « Alors, Dieu a dit : vous ne mangerez d’aucun arbre du jardin ! »Ces mots sèment l’inquiétude en Eve : « Est-ce que j’aurais mal entendu lorsque j’ai cru qu’on pouvait manger de tous les arbres sauf de celui qui est au milieu ? » Mais elle résiste à cette suggestion et rectifie l’honneur de Dieu, car elle ne veut pas le faire apparaître comme un despote terrible : « Non, ce n’est pas ce qu’il a dit : Il a dit : De tous vous pouvez manger, mais de l’arbre qui est au milieu, celui-là vous n’en mangerez pas, vous n’y toucherez pas sous peine de mort. »

Et la pauvre Eve, impressionnée par l’ordre de Dieu, a ajouté « vous n’y toucherez pas », que Dieu n’avait pas dit. Il avait seulement dit : « vous n’en mangerez pas. » Mais elle se dit : « pour arriver à ne pas en manger, le plus simple, c’est de ne pas y toucher ». Cette précaution a cependant pour effet secondaire de créer toute une aura imaginative autour de l’interdiction de Dieu, qui occupe ainsi une place accrue dans sa conscience préoccupée. Le serpent a donc atteint son premier but : faire que la femme soit obsédée par l’interdiction.

Ensuite le serpent va toucher au motif de l’interdiction. Il dit : « Allons donc !  vous n’en mourrez pas. Mais Dieu sait que le jour où vous en mangerez, vos yeux se dessilleront et vous serez comme des dieux, arbitres du bien et du mal. »   Eve est très impressionnée : « Qu’est-ce que ça veut dire ? J’avais cru que Dieu me protégeait de manger de cet arbre parce qu’il était mortel pour moi. Je croyais que Dieu, comme un père à l’égard d’un enfant qui n’a pas assez de raison pour ne pas aller toucher au poêle dès qu’il le voit, m’avait dit : ne touche pas à ça, ce serait ta mort. Et voilà que ce serpent  me laisse entendre que peut-être Dieu a eu de tout autres motifs en tête, peut-être que Dieu est, comme il l’entend, un despote jaloux de son autorité qui ne veut surtout pas qu’un autre atteigne cette clairvoyance, cette possibilité de décréter le bien et le mal qui est son privilège à lui. Il veut rester seul sur son trône, et il n’accepte de faire des créatures qu’à condition qu’elles restent en dessous de lui. Mais que l’une d’entre elle découvre le chemin et la porte qui fera d’elle un dieu, voilà ce que Dieu ne veut pas. Dieu sait cela, craint cela et ferme l’accès de la divinité, comme Barbe-Bleue la porte de la chambre aux 7 épouses. »

Eve est donc inquiète : « Voyons, est-ce que ce serpent mal embouché qui a raison ? ou bien n’avais-je pas raison de penser auparavant qu’en réalité Dieu veut mon bien et me protéger des périls de mort que je porte en moi-même ? » Le doute est entré dans son âme. En est-elle responsable ? C’est le serpent qui a semé le doute dans son âme, c’est le tentateur.

(voir Barthélémy « Dieu et son image »   page 48-49)

 

 

Ce qu’est  LE  PECHE

« Alors, la femme se rendit compte que l’arbre était appétissant et séduisant à regarder, et précieux pour qui cherche la connaissance » Son imagination joue et colore l’arbre, objet de cette interdiction ambiguë, d’un aspect étrangement attirant : si cet arbre était vraiment l’arbre à devenir des dieux …Le voilà qui devient fort attirant depuis que cette explication a été semée comme un possible dans l’esprit d’Eve. Et naît alors ce vertige de l’imagination …Elle prend un des fruits. Elle y a mis une dent !...

Où s’est située sa responsabilité ? Il ne faut pas la situer, je pense, ni au moment où Eve a conçu le doute, ni à celui où elle a commis l’acte, mais lorsqu’elle s’est ouverte à la fascination du doute, lorsqu’elle a caressé le doute. En ce moment où elle commença à s’attarder avec complaisance sur cette éventualité, sur ce doute qui touchait aux motifs de l’interdit divin.. Ce n’est pas le fait d’avoir entendu, ce n’est pas le fait d’avoir agi, c’est le fait d’avoir prêté l’oreille, d’avoir laissé tourner et retourner en elle cette possibilité, d’avoir oublié à ce moment-là toute son expérience quotidienne de la conduite de Dieu, d’avoir préféré l’éventualité la plus improbable, mais en même temps la plus affreuse : qu’elle soit le jouet de Dieu (voir Jérémie 2, 13)     (voir Barthélémy « Dieu et son image »   page 50)

 

 

B.      LA « CONSTELLATION » DE MOTS  POUR DIRE  LE SACREMENT DE RECONCILIATION : « CONVERSION,  PENITENCE,  PARDON,  RECONCILIATION »

Chacun de ces mots peut, d’une certaine façon, être utilisé pour désigner la réalité en cause; mais il faut cependant noter qu’aucun, à lui seul, ne peut l’exprimer de façon adéquate.

Conversion marque d’abord le changement radical d’orientation de toute la vie.

Pénitence exprime l’ensemble des actes de l’homme par lesquels ce changement d’orientation s’opère et fructifie tout au long de la vie.

Pardon renvoie à l’initiative de Dieu qui fait miséricorde.

Réconciliation désigne surtout le but, et le résultat de tout le processus : l’amitié renouée entre Dieu et l’homme.

Parler seulement de conversion ou de pénitence risque de centrer l’attention uniquement sur les efforts de l’homme.

A l’inverse, parler seulement de pardon risque de conduire à ne voir que le don de Dieu, en omettant ce qui relève de la démarche de l’homme.

Enfin, parler de réconciliation seulement, c’est affirmer trop vite comme une chose acquise ce qui ne se réalise qu’au terme De tout un processus. Pour être réconciliés, il ne suffit pas que Dieu veuille pardonner au pécheur; il ne suffit pas que le pécheur regrette ce qu’il a fait; il faut que pardon et repentir se rejoignent.    d’où nécessité du temps.

 

Itinéraire de réconciliation :

Jésus lui-même a laissé à ses disciples le tracé de tout un itinéraire de réconciliation ; voir « Si ton frère a commis un péché … » Mat.18, 15-18 . A sa suite, l’Eglise organise un ensemble de démarches fraternelles, de prières et d’actes de conversion : jeûne, aumônes, correction fraternelle, psaumes, cendres etc… et surtout le « Sacrement »

 

IV. LES COMPOSANTES DU SACREMENT :

v     Nous nous accueillons mutuellement, comme le Christ a accueilli les pécheurs :

v     Nous écoutons la Parole de Dieu

        La Parole annonce la réconciliation en même temps qu’elle invite à la conversion.

v     Par l’écoute de la Parole, naît et se développe la contrition dont dépend la vérité de la pénitence.

 

Ce sentiment intérieur de « contrition » trouve son expression dans la « confession » personnelle (l’aveu) de son péché faite au prêtre. Geste de loyauté et de courage.  Attitude humble de celui qui s’en remet à la réponse de la miséricorde de Dieu. C’est à la fois l’amour de Dieu et son propre péché que le pénitent « confesse » (reconnaît).

L’aveu porte sur tous les péchés graves. La confession des péchés véniels est « recommandée » si on veut un progrès spirituel. Que veut-on dire en parlant de péchés graves ? Traditionnellement, dans l’Eglise, on parle d’actes, à la fois,

1) de matière grave (ex. : avortement, homicide, reniement etc)

2) commis  avec pleine connaissance

3) et avec plein consentement ;

des actes remettant fondamentalement en cause l’orientation d’une vie ouverte à Dieu et aux autres (différents donc de faiblesses) .

N’oublions pas les fautes par omission. N’est-ce pas quelquefois les plus graves, signes d’une  indifférence vis-à-vis de son prochain et d’égoïsme (voir Matthieu 25, 31-46)

v     La « confession » revêt nécessairement une dimension ecclésiale, donc communautaire. Nos péchés sont toujours aussi une blessure du Corps du Christ, qui est l’Eglise. Cette accusation arrache d’une certaine façon le péché des secrètes profondeurs du cœur et donc de la pure individualité, en mettant en relief son caractère social ; en effet, par l’entremise du ministre de la Pénitence, c’est la communauté ecclésiale, lésée par le péché, qui accueille de nouveau le pécheur repenti et pardonné.

v     Le « Sacrement » a une place privilégiée car il manifeste la réconciliation comme œuvre du Christ, confiée à l’Eglise :

        Le « sacrement » vient manifester que l’initiative de la conversion et de la réconciliation vient de Dieu (et non pas de l’homme) Dans la célébration du Sacrement, le prêtre, ordonné par l’Eglise, agit comme ministre du Christ qui accueille et guérit. Il prononce et communique l’absolution personnelle. C’est le moment où Dieu, en réponse au pénitent, se rend présent à lui pour le réconcilier avec lui. Signe efficace de l’intervention du Père qui réconcilie ses fils par son Esprit, en considération de l’immense amour de son Fils.

 

ü      A propos d’absolutions « collectives », quelques précisions par souci de vérité et de solidarité avec notre Eglise actuelle « en marche ».  Il est écrit dans les Documents d’Eglise :

·         L’ absolution collective ne peut être qu’exceptionnelle, liée à des raisons impératives ;

·         elle reste soumise à l’autorisation expresse de l’Evêque du lieu (voir CIC 961).

·         Pour qu’un fidèle bénéficie validement d’une absolution sacramentelle donnée à plusieurs ensemble, il est requis non seulement qu’il y soit bien disposé, mais qu’il ait en même temps le propos de confesser individuellement, en temps voulu (avant un an), les péchés graves qu’il ne peut pas confesser ainsi actuellement.

 

 

V.    Le DEROULEMENT  de la CELEBRATION

Accueil

Prière d’appel à l’Esprit Saint

Ecoute de la Parole

Temps de discernement

« Je confesse à Dieu »

« Notre Père » -

Confessions et Absolutions

Action de grâce

Echange de paix

Bénédiction

 

REFLEXION SUR « LE SENS » DES DIFFERENTES ETAPES DU SACREMENT    ET   LA MANIERE DE LES VIVRE, EN DIALOGUE AVEC LE SEIGNEUR (spirituellement)

Laissons-nous porter par le mouvement, le cheminement du Sacrement, laissons naître, s’éveiller en nous les sentiments, la Foi.

(nous reconnaissons - nous regrettons -nous le disons au Seigneur offensé et le lui montrons – Le Seigneur pardonne et nous le dit, le montre, par le prêtre – nous disons merci !)

1)      Sûr de la miséricorde du Seigneur, JE RECONNAIS à la fois l’amour de Dieu et mon péché, par un effort de « vérité » et d’humilité, (stimulé par Parole de Dieu peut-être) en faisant appel à ma Conscience.

Entreprendre une « réconciliation » est une démarche d’une personne « responsable » qui ne laisse pas sa vie couler au gré des influences extérieures ou de ses humeurs, mais vise à une certaine maîtrise de sa vie, et qui, périodiquement, fait le point, voit où elle en est. On parlait autrefois d’EXAMEN DE CONSCIENCE. On pourrait aussi parler d’un EXERCICE DE DISCERNEMENT (acte d’intelligence) portant sur ma vie, dans toutes ses dimensions. (souci de lucidité sans oublier mes omissions).

C’est un acte qui se situe dans une vie de relations humaines et avec Dieu.

(Après un conflit, on sent davantage l’importance d’une réconciliation)

C’est un acte moral, mais Jésus l’a enrichi d’un sens spirituel donc acte « spirituel » (relation avec Dieu)  Le vivre ainsi !

A ce 1° niveau, reconnaissons, non seulement notre péché, mais l’action du Seigneur qui nous a fait et qui nous donne la capacité et sa Lumière pour voir clair. De cette réflexion peut jaillir une Prière de merci au Seigneur !

 

2) Mais nous allons plus loin. S’il y a « reconnaissance de ses torts », ce n’est qu’une 1° étape.

Nous allons passer à une 2° étape. : JE REGRETTE INTERIEUREMENT. Si je me situe à l’intérieur d’une relation, avec quelqu’un qui m’aime et que j’aime, je comprends que ma faute l’a touché, je sors alors de moi-même par un REGARD SUR L’AUTRE BLESSE (acte du cœur) Ce ne sont pas seulement des manques par rapports à l’image que j’ai de moi. Cela touche des personnes, cela touche le Seigneur !  La Parole de Dieu nous « révèle » cette gravité du péché !

Si je reste ainsi, avec cette attention, cela finit par me toucher aussi, ME RETOURNE LE CŒUR (voir la réaction des gens à la Pentecôte, après l’annonce, par Pierre, de Jésus mort et ressuscité).

Le désir de CHANGER, les sentiments intérieurs ne suffisent pas, il va falloir passer aux actes (stimulé par des exemples dans la Parole de Dieu)

 

Si nous éprouvons tout cela, c’est grâce à l’action du Seigneur dans notre cœur. Conscients de cela, nous pouvons lui dire notre reconnaissance de nous toucher ainsi ! il continue de nous accompagner !

 

3) LA DEMARCHE (par et avec l’Eglise) : JE VAIS « DIRE » mon péché et mon regret et DEMANDER PARDON avec humilité et confiance. Le regret exprimé concrètement par le signe de l’aveu et la conversion, dans un certain esprit, dans l’humilité et la vérité. 

Il est important de ne pas se déculpabiliser de tout et de voir ce qu’on peut changer, donc la confession porte sur des actes précis.

Dans cette démarche qui nous a demandé humilité et vérité, nous pouvons reconnaître l’action du Seigneur en nous et laisser jaillir notre reconnaissance, le rencontrer.

 

4) La réponse nous vient : LE PARDON nous est offert, par l’Eglise, au nom du Seigneur.

Il ne suffit pas qu’il y ait regret, faut-il encore qu’il y ait offre de pardon et signe donné, pour arriver à la Réconciliation,

Le « sacrement » actualise, signifie et nous donne personnellement la Réconciliation

Là encore, dans ce don du Pardon, c’est le Seigneur qui agit, comment ne pas lui exprimer notre reconnaissance.

 

5) L’ACTION DE GRÂCE à Dieu.

 En finale, « reconnaissons» que le Seigneur était là aux différentes étapes, il nous poussait d’une étape vers l’autre, pour nous faire aboutir à la Réconciliation.

LA PAIX PARTAGEE ENTRE FRERES

 

CONCLUSIONS :

Sans doute, tel ou tel point vous a davantage attiré  l’attention. Cependant, veillons à mettre chaque chose à sa place.

©      Ainsi tout ce qui concerne la « vie spirituelle » (rencontre avec le Seigneur) est le plus important.

©      Puis viennent les questions d’intelligence de la Foi (théologie morale).

©      Et à la fin seulement les manières pratiques de célébrer !

L’enjeu est donc d’entrer en contact avec le Seigneur. Mais il ne faut pas télescoper les étapes sur le chemin qui y mène, sinon ce serait de l’illusion. Donc, humblement, prenons ce chemin, depuis la plus simple des dispositions, mais ne nous arrêtons  pas en route. Cherchons et prions le Seigneur, pour aboutir à sa rencontre. Appelons-le, en lui disant notre confiance en sa fidélité à ses promesses. Il va venir ! Mais comment ? nous ne le savons pas ; alors, quand nous arrivons à ce stade,  prions-le aussi de nous donner son Esprit, pour le reconnaître, présent et agissant, grâce aux signes (surtout intérieurs) qu’il va nous donner !

Par ailleurs, approfondissons notre manière de vivre le Sacrement. Méditons les points qui « passent » moins bien, par une double démarche : en priant l’Esprit Saint de nous éclairer et en cherchant les passages d’Evangile pouvant nourrir notre Foi sur ces points !  

 

*************

 

LE    CHEMIN    DE    LA    RECONCILIATION

 

 1. Exprimons au Seigneur notre désir d’être sauvé, pardonné, et appelons à l’aide. Et réfléchissons : Notre péché touche le Seigneur (regardons la Croix)

2. Ecoutons, contemplons le Seigneur qui vient vers nous :

 

¨    Il a dit qu’il nous cherchait :

comme le berger : Ez.34, 11-13,16a

Dieu dit, par la bouche d’Ezéchiel : « Maintenant, j’irai moi-même à la recherche de mes brebis, et je veillerai sur elles. Parole du Seigneur Dieu. Comme un berger veille sur les brebis de son troupeau quand elles sont dispersées, ainsi je veillerai sur mes brebis, et j’irai les délivrer dans tous les endroits où elles ont été dispersées un jour de brouillard et d’obscurité. Je les ferai sortir des pays étrangers, je les rassemblerai, et je les ramènerai chez elles…. La brebis perdue, je la chercherai, l’égarée, je la ramènerai. Celle qui est blessée, je la soignerai. Celle qui est faible, je lui rendrai des forces. Celle qui est grasse et vigoureuse, je la garderai, je la ferai paître avec justice. »

Luc 15, 3-4

Jésus dit aux pharisiens et aux scribes : « cette parabole : « Si l’un de vous a 100 brebis et en perd une1, ne laisse-t-il pas les 99 autres dans le désert pour aller chercher celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il la retrouve ? »

Þ Il me le dit à moi !

Il me cherche le premier « Le Royaume de Dieu s’est approché »

 

¨    Il a montré aussi qu’il nous cherchait :

comme avec la Samaritaine Jean 4, 5 :

« Donne-moi de l’eau….si tu connaissais celui qui te demande de l’eau, c’est toi qui lui aurait demandé et il t’aurait donné de l’eau vive… » 

comme avec Zachée Luc 19, 1-10

« Zachée, descends de ton arbre, je veux aller loger chez toi ! … »

Þ Il me le montre à moi !

Il est en train de travailler dans mon coeur et mes pensées, pour les ramener vers lui. C’est lui qui a envoyé des frères pour me conseiller.  C’est lui qui met un prêtre à ma disposition, pour recevoir le signe de son pardon.

¨    avec patience :

comme le Semeur Mt 13, 3-9, 24-30,

« Voici que le semeur est sorti pour semer. Comme il semait, des grains sont tombés au bord du chemin, sur le sol pierreux, dans les ronces… Enfin dans la bonne terre ! »

Et encore : « Laissez pousser ensemble l’ivraie et le blé jusqu’à la moisson… »

comme le père de l’enfant prodigue

« comme il était encore loin, son père l’aperçut et fut saisi de pitié … »

ou avec la Samaritaine. :

Jésus demande : « donne-moi à boire – elle répond : « comment ! toi qui es Juif, tu me demandes à boire » –  Jésus continue : « Si tu savais le don de Dieu…. »

Un jour mon attention sera attirée : ce sera lui ! Il m’aidera à identifier mon péché !

¨    Il a dit et a montré qu’il a de la joie, quand il nous retrouve :

comme le berger avec ses brebis : Luc 15, 5-17 ou Mt 18, 12-14

«Quand le berger a retrouvé sa brebis perdue, tout joyeux, il la prend sur ses épaules, et, de  retour chez lui, il réunit ses amis et ses voisins ; il leur dit ; « Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis, celle qui était perdue ! » Je vous le dit : C’est ainsi qu’il y aura de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit, plus que pour 99 justes qui n’ont pas besoin de conversion. »

comme la femme avec sa pièce Lc 15, 9-10

«Quand la femme a retrouvé sa pièce qui était perdue, elle réunit ses amies et ses voisines et leur dit : « Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé la pièce d’argent que j’avais perdue ! » De même je vous le dis : il y a de la joie chez les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se convertit. »

comme le père avec son enfant retrouvé Lc 15, 20-24,32

« Au retour du fils prodigue, le père dit à ses domestiques : « Vite, apportez le plus beau vêtement pour l’habiller. Mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds. Allez chercher le veau gras, tuez-le ; mangeons et festoyons. Car mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé. Et ils commencèrent la fête. »

comme Jésus avec les petits qui reçoivent sa Parole Lc 10, 21

Au retour de la mission des 72 disciples, qui a été couverte de succès, Jésus exulta de joie sous l’action de l’Esprit Saint, et il dit : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits. Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bonté. »

Þ quand il me trouve moi-même  !

C’est cela le VRAI VISAGE DU PERE !

son souci, sa fatigue, sa joie de me retrouver, son amour pour moi !

 

3. Quand nous retrouvons ainsi le visage de notre Père, cela nous retourne le cœur et nous avons une grande joie !

comme Zachée Lc 19, 6 - comme la Samaritaine Jean 4, 19,28-29

- comme Matthieu 9, 9

Rappelons-nous cette expérience, que nous avons eu, de la joie du pardon reçu !

 

4. Cela entraîne tout un changement en nous :

·      Nous découvrons la gravité de notre faute, contre quelqu’un qui nous aime.

·      Cela réveille en nous le désir d’être vrais (nous reconnaissons)

·      Cela nous révèle aussi que nous sommes capables d’un autre comportement avec le Seigneur;

·      Cela fait naître en nous la décision de changer :

comme la Samaritaine qui court au village  Jean 4, 28-29

« La femme, laissant là sa cruche, revint à la ville et dit aux gens : «  Venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait. Ne serait-il pas le Messie ? »

comme Zachée Lc 19, 8-10

« Vite, Zachée descendit (de son arbre), et reçut Jésus avec joie…S’avançant, il dit au Seigneur : « Voilà, Seigneur, je fais don aux pauvres de la moitié de mes biens, et si j’ai fait du tort à quelqu’un, je vais lui rendre quatre fois plus. » Alors Jésus dit à son sujet : « Aujourd’hui, le salut est arrivé pour cette maison. »

Et c’est d’ailleurs ce que le Seigneur attend de nous Mt 18, 23-35,  sinon c’est le jugement : « Serviteur mauvais, je t’avais remis toute cette dette parce que tu m’avais supplié. Ne devais-tu pas, à ton tour, avoir pitié de ton compagnon, comme moi-même j’avais eu pitié de toi ? »

5. Finalement un « signe » et une « Parole » de pardon sont donnés.

Comment alors ne pas dire Merci au Seigneur !

©                 

Vivons le Sacrement de Réconciliation avec toute notre personne : au niveau de l’intelligence, du cœur et de la décision d’agir et d’accueillir. Et alors nous connaîtrons la joie.

 

POUR  UNE  MEDITATION  PERSONNELLE ou  INVOCATIONS

 

I.       Merci, Seigneur de me donner ta Lumière

v     Seigneur, je ne veux pas laisser couler ma vie, au gré des influences extérieures ou de mes humeurs, mais je vise à une certaine maîtrise de ma vie.

v     Oui, Seigneur, je me sens responsable de mon péché envers toi, je le reconnais.

v     Mon péché touche la qualité de notre relation, Seigneur, il te touche, toi qui m’aimes.

v     Merci, Seigneur, de me donner ta Lumière, par ta Parole et ma conscience, de me donner l’esprit de discernement sur ma vie. C’est déjà un signe de ta miséricorde.

v     Sûr de ta miséricorde, sachant que tu aimes la vérité au fond du cœur, c’est avec humilité et vérité que je me tiens devant toi, Seigneur.

 

II.    Merci, Seigneur, de me toucher le cœur

©      Tourné vers toi, Seigneur, prêtant attention à toi, je me rends compte que tu n’es qu’amour, et ma faute t’a blessé.

©      J’ai le cœur retourné, en pensant, d’un côté, à tous tes bienfaits pour moi et, d’un autre côté, à ma tiédeur.

©      Ton attitude sur la Croix, Seigneur Jésus, me montre à la fois ta souffrance et ton pardon

©      Merci, Seigneur, de me toucher ainsi le cœur : je regrette vraiment le mal que j’ai fait.

 

III.  Seigneur, je te demande pardon

Ø      Avec humilité et confiance en ta miséricorde, je veux « dire » mon péché, Seigneur.

Ø      Comme pour toute réconciliation, reconnaître, au fond de moi, mes torts et les regretter, c’est important, mais cela ne suffit pas. Oui, Seigneur, je vais me lever et aller vers toi (je me lève et je vais vers toi)

Ø      Faire un geste pour exprimer mon regret, c’est bon, mais dire une parole à celui que j’ai offensé (ou à son représentant), lui demander pardon, c’est beaucoup mieux, et cela permet vraiment la réconciliation.

Ø      Merci Esprit Saint de me conduire jusqu’à l’aveu et la conversion.

 

IV. Merci, Seigneur, de ton Pardon reçu aujourd’hui

ü      C’est une grande joie pour moi, une grande joie pour la Communauté, une grande joie pour toi aussi, Seigneur.

ü      Ta miséricorde, je la découvre de plus en plus.

ü      Comme Zachée, je reçois ton souffle et me décide à changer, à m’améliorer.

 

====================

 

 

Partager cet article
Repost0
11 juin 2011 6 11 /06 /juin /2011 15:03

 

 

 

PRIONS, suivant le déroulement de l'EUCHARISTIE

1

PREPARATION  DANS  LE  RECUEILLEMENT

 

Seigneur, je désire mieux « comprendre » l’Eucharistie, pour mieux la vivre aujourd’hui. Et tu me demandes, Seigneur, de vérifier où j’en suis :

©      Comment ma vie est-elle ouverte aux autres , à Toi Seigneur.

Comment les mots « gratuité », « fraternité » ont-ils une résonnance dans ma vie ?

Est-ce que je m’intéresse à Toi  Seigneur Jésus, à tes paroles, à ta vie, à ma relation avec toi ? (est-ce que je me laisse attirer par Jésus ?)

©      Je crois toujours et aime me rappeler, Seigneur Jésus, que Dieu le Père t’a ressuscité, que tu es Vivant aujourd’hui. Tu nous as donné l’Eucharistie, pour communiquer avec nous. Ton désir est que nous liions amitié avec Toi et avec Dieu le Père. C’est à travers des signes que tu manifestes ta présence invisible, que tu nous touches aujourd’hui.

Merci de te manifester à nous aujourd’hui encore par ce signe de l’Eucharistie.

Merci de tout ce cheminement de l’Eucharistie où tu vas me conduire à ta rencontre, progressivement, comme à Emmaüs.

©      En ce jour, Seigneur, je veux te dire mon grand désir de te rencontrer, de sortir de ma solitude ou d’une vie trop éparpillée, superficielle pour aller vers toi. Que je ne néglige pas le « recueillement » pour pouvoir te rencontrer au fond de mon cœur. Ton amitié a du prix à mes yeux : je désire  vivre avec toi, vivre de ta vie nouvelle. Reçois, comme cadeau, ce désir, et mes efforts de la semaine écoulée pour te suivre. 

Dès cette étape de l’expression du DESIR, tu peux me rencontrer, Seigneur, dans le silence.

J’accueille ton premier signe, Seigneur :

L E   R A S S E M B L E M E N T   D E  L A   C O M M U N A U T E

 

Merci, Seigneur de ce don.

C’est toi, Dieu le Père, qui nous appelles, c’est toi qui as pris l’initiative . Tu veux nous voir ensemble, dans la fraternité.

Quand nous nous y disposons, tu es là au milieu de nous, nous y croyons. C’est ta communauté, Seigneur, que tu as convoquée !

Tu commences ainsi à répondre à notre désir de sortir de notre isolement, de notre dispersion : tu nous appelles à un effort pour cela et tu nous assures de ton aide. Comment ?

1.       En rendant chaque membre de notre communauté vivant : en effet, à ton appel, Jésus ressuscité d’entre les morts, des hommes abattus se relèvent, soudain redevenus « rois de l’univers »

2.       En faisant, également,  des membres de ta Communauté, Seigneur, des êtres pardonnés : en effet, à ton appel, Dieu de miséricorde, des personnes, salies par le péché, se rassemblent pour former une communauté sainte.

3.      En faisant encore de nous des êtres « saints » qui te glorifient : devenus une communauté « sacerdotale » dont chaque membre, à sa façon, est, pour les autres, témoin de ta présence, Seigneur.

Cette communauté rassemblée est le signe de ton action actuelle, dans nos cœurs ! C’est le moyen que tu as choisi pour venir vers nous. Ne nous as-tu pas dit : « Là ou 2 ou 3 sont réunis en mon nom, je suis au milieu d’eux ! » Cette réalité, vécue dans la célébration, renforce notre Foi !

Et quelquefois, à cette étape, tu nous fais la grâce de te reconnaître présent, Seigneur, dans un amour ressenti !

Mais notre Communauté a besoin constamment d’être évangélisée, transformée par l’Evangile, de vivre de Foi , d’où l’étape suivante.

 

Le 2° signe c’est  L A   P A R O L E   D E   D I E U

P R O C L A M E E    E T    E C O U T E E

 

Seigneur, tu nous parles. Nous écoutons, nous savourons ta Parole.

Cette étape de notre Eucharistie répond à notre désir de chercher des points de repères dans la vie ! Et, c’est vrai, tout confondre, faire n’importe quoi, cela affaiblit notre Foi en toi, Seigneur, nous le savons.

Vraiment, ce que nous appelons la Parole de Dieu renforce notre Foi. L’écoute et la prière sont les chemins de communication avec toi, que nous cherchons. Cela provoque en nous des mouvements et des lumières.

Tu es présent dans ta Parole, Seigneur. Si nous rapprochons notre vie de ta Parole, notre vie prend « sens ».

  1. Les émotions » sont un point d’appui (aussi bien joie que colère ou peur). Ces émotions se prolongent en sentiments. Mais, nous veillons à aller au-delà de ce point de vue psychologique, arriver au niveau de la Foi en toi, penser  que tu interviens, Seigneur, pour purifier ou encourager (par exemple, dans les épreuves vécues dans la Foi)
  2. Discerner c’est t’écouter, Seigneur, toi qui me parles dans ma conscience.

Et, quelquefois, à ce niveau, Seigneur, tu nous fais la grâce de te reconnaître présent !

Mais il y a encore le risque de voir cela loin et abstrait, d’où l’étape suivante.

JE CROIS EN DIEU

Je crois en Dieu le Père Tout-Puissant,

créateur du ciel et de la terre.

Et en Jésus Christ, son Fils unique, notre Seigneur

qui a été conçu du Saint Esprit, est né de la Vierge Marie,

a souffert sous Pons Pilate, a été crucifié,

est mort et a été enseveli, est descendu aux enfers

le troisième jour est ressuscité des morts, est monté aux cieux,

est assis à la droite de Dieu, le Père Tout-puissant,

d’où il viendra juger les vivants et les morts.

Je crois en l’Esprit Saint,

à la sainte Eglise catholique, à la communion des saints,

à la rémission des péchés, à la résurrection de la chair

à la vie éternelle.  AMEN

 

Le 3° signe, c’est  A L E N T O U R   D U   P A I N    E T   D U  V I N

1.        Pourquoi, prenons-nous du pain, Seigneur, pour l’Eucharistie ? parce que le pain « nous parle », il est un signe pour nous.

Il est signe de notre travail à nous les hommes (et de la terre, de la pluie, donc de Dieu dira un croyant). Le pain, Seigneur, est déjà le résultat d’une alliance avec Toi.

Le pain, (la nourriture) nous sommes heureux de l’avoir, Seigneur ; nous le mangeons pour vivre. Il est donc signe de vie.

Nous prenons nos repas ensemble. C’est pourquoi, le pain, le repas est aussi signe d’amitié, de fraternité.

Pain, comme « signe de notre vie quotidienne ». Vin comme « signe de la Fête, de la joie ».

Pour te dire Merci, Seigneur, nous prenons donc le « pain » et le « vin », chargés de toute cette densité de vie !  

2.       Si tu nous as dit de faire ainsi, Seigneur, c’est parce que tu n’as pas trouvé mieux que le pain et le vin pour nous parler de ton travail, de ta vie, de ta fraternité.

Ø      Tu t’es soucié de ce que les gens aient de quoi manger.

Ø      Tu as mangé avec les gens, même les pécheurs, en signe d’amitié.

Ø      Mais pas seulement cela … N’as-tu pas parlé, Seigneur, d’un « autre » pain, pour une « autre » vie ? Tu as dit « celui qui mangera ce pain aura la vie éternelle » (avec toi). Oui nous avons besoin de cette nourriture « spirituelle », car le pain terrestre ne suffit pas. Nous pouvons, Seigneur, être rassasiés, repus mais insatisfaits, sentir un vide intérieur …

Ø      Enfin, Seigneur Jésus, nous savons ce que tu as fait de surprenant, de mystérieux, le Jeudi Saint. Merci, Seigneur !

Déroulement de la suite de la Célébration

v     D’abord nous, fidèles, nous préparons et apportons les Offrandes, symbolisées par le pain et le vin, en réponse à ta demande, Seigneur Jésus, comme à la multiplication des pains où tu avais demandé à tes disciples : « Apportez ces 5 pains et ces 2 poissons. » Nous nous rappelons, Seigneur, que l’Eucharistie est le sacrement de l’Alliance entre 2 partenaires ; nous avons donc notre part à t’apporter.

v      Puis c’est la Préface. Ici le ton est donné : il s’agit d’un commencement solennel. Nous rappelons alors, avec reconnaissance et joie, le bien que tu nous as fait, Seigneur. Et nous terminons par chanter la sainteté de Dieu. (nous continuerons à te dire merci après la consécration) 

v     Ensuite, la merveille va s’accomplir, nous sommes pleins d’attention, Seigneur, car le prêtre va étendre les mains au-dessus du pain et du vin, en priant l’Esprit Saint de venir. Puis il dira les paroles de Jésus, à la Cène, le Jeudi Saint : « Prenez et mangez, ceci est mon corps livré … Prenez et buvez, ceci est mon sang versé, ...le sang de l’Alliance nouvelle et éternelle ..»

Que se passe-t-il de si mystérieux, Seigneur ? Par les mains du prêtre et ces paroles qu’il prononce, c’est toi, Seigneur Jésus, toi-même Ressuscité, qui prends notre pain et notre vin (autrement dit l’offrande que nous faisons de nous-mêmes), pour en faire ton Corps et ton Sang, pour établir un lien très fort, indestructible avec ta propre Offrande. On appelle cela « la Consécration »

Par cette Consécration, Seigneur, tu réponds à la tentation que nous pourrions ressentir de croire que tu es loin de nous et de penser que nous sommes seuls avec nos soucis, ce qui affaiblit notre Foi.

L’assurance nous est donc donnée que toi, Jésus, tu es Vivant au milieu de nous et agissant « ici et maintenant », avec ta force, comme le pain consacré nous l’exprime, et avec ta joie, comme le vin consacré nous l’exprime.

Et quelquefois, à ce niveau, Seigneur, tu nous fais la grâce  de te reconnaître présent !

Mais cette action rituelle a besoin de déborder le présent et le local, de s’ouvrir car Jésus tu es « le Seigneur » plus vaste, universel, d’où la suite.

v     Nous continuons. Comme l’oubli  affaiblit notre Foi, le prêtre, en notre nom, va faire mémoire des dons reçus de toi, Seigneur, le plus grand étant ta Résurrection, Jésus. Nous sommes ainsi entraînés à nous émerveiller « d’être aimés ainsi », Seigneur. Nous ne pouvons pas nous comporter comme des enfants oublieux de tout ce que leurs parents ont fait pour eux, comme le seraient des « simples consommateurs ».

v     Il reste d’autres étapes à franchir !

v     Luttant contre l’égoïsme et l’ingratitude qui affaiblit notre Foi, devenus conscients à nouveau de tout le bien que tu nous as fait, Seigneur, nous sommes avec le prêtre qui, toujours en notre nom, s’adresse à toi, Père. Désormais notre offrande est prise dans la Grande Offrande de Jésus lui-même. C’est l’engagement, à montrer nous aussi un plus grand amour à ton service et au service de nos frères.

Puis c’est encore ton Esprit Saint, Père, que nous te demandons d’envoyer, mais cette fois sur notre Communauté, notre Eglise pour qu’elle devienne elle-même une vivante offrande.

Et nous continuons en demandant que notre Offrande porte du fruit pour les responsables de l’Eglise, les défunts et  nous les vivants dans la communion de tous les saints

Pour terminer, nous nous souvenons de ce que Jésus nous a dit : « Si vous demandez quelque chose à mon Père en invoquant mon nom, il vous le donnera » et que Jean (16,23) nous rapporte.

C’est donc de ce Nom de Jésus dont nous nous recommandons, Père, pour te glorifier :

 

Par Jésus Christ, avec Jésus Christ, et en Jésus Christ,

à toi, Dieu le Père tout-puissant,

dans l’unité du Saint Esprit,

tout honneur et toute gloire

pour les siècles des siècles.    AMEN !

 

Et quelquefois, à ce niveau, Seigneur, tu nous fais la grâce de te reconnaître présent.

v      Enfin, introduite par le Notre Père …

 

 

NOTRE PERE

 Notre Père qui es aux cieux

 Que ton Nom soit sanctifié,

 Que ton règne vienne,

 Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.

 Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.

 Pardonne-nous nos offenses,

 comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.

 Et ne nous soumets pas à la tentation

 mais délivre-nous du Mal. (AMEN)

 Car c’est à toi qu’appartiennent le Règne, la Puissance et la Gloire,

 pour les siècles des siècles.  AMEN

 

 

nous arrivons à la Communion, avec tout son sens d’intériorisation, d’intimité avec toi, Seigneur Jésus.

Nous savons que, souvent, nous sommes trop pris, trop influencés par l’extérieur et cela affaiblit notre Foi, c’est pourquoi, Seigneur Jésus, tu nous as dit « mangez », « buvez », et pas seulement : regardez. C’est la Communion ! Tu veux ainsi, par ton Amitié, nous toucher au fond de nous-mêmes, dans le centre de notre personnalité. Et alors nous connaîtrons la paix et l’unité.

Et quelquefois, c’est à ce niveau que tu nous fais la grâce, de te reconnaître présent, Seigneur.

v     Enfin, par le prêtre, nous t’entendons

nous envoyer en mission, Seigneur.

 

MEDITONS  LE  NOTRE  PERE

 

NOTRE PERE QUI ES AUX CIEUX,

 

·   Quelle merveille de pouvoir te parler, Père,

et de savoir que tu nous écoutes.

·   Toi qui es aux cieux, c’est une manière humaine de dire que tu nous dépasses, tu es invisible, tu es d’un autre monde, mais tu n’es pas éloigné.

·   « Notre Père », c’est ainsi que Jésus nous a appris à te nommer…

Que l’Esprit fasse donc de nous de vrais fils, et de vrais frères entre nous.

------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

QUE TON NOM SOIT SANCTIFIE  !

 

·   Que les hommes découvrent et respectent ton vrai visage.

Que tu sois reconnu comme tu es, non pas un concurrent de l’homme,

mais un maître doux et humble, « notre Père ».

 

·   Que les hommes s’ouvrent aux autres, s’ouvrent au monde spirituel,

(au lieu de s’enfermer sur eux-mêmes et de vivre plongés dans le matérialisme.) Qu’ils arrivent jusqu’à connaître une vie nouvelle avec toi.

·   Quant à nous, Seigneur, au lieu de rester centrés sur nous-mêmes, nous nous intéressons à toi, nous te reconnaissons,

nous t’adorons, nous te glorifions, toi notre Père et Seigneur.

 

·   Seigneur, toi qui ES, toi le SAINT.

Ta PRESENCE emplit l’univers ! nous voulons te respecter davantage,

tenant compte de toi, reconnaissant ta place.

 

·   Seigneur, c’est toi-même que nous cherchons, (pas seulement la joie, la paix que tu donnes ; nous ne voulons pas nous arrêter à cela.) Oui, c’est ta face, Seigneur, que nous cherchons. Fais-nous voir ton visage !

Nous t’en supplions, viens, viens vers nous. Viens nous toucher.» 

-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
QUE  TON REGNE  VIENNE

 

·   « Seigneur, que la justice, la vérité, la paix, le bonheur, la vie, la liberté, la fraternité pour tous, la connaissance de Dieu arrivent sur terre.

·   Que les petits, ceux qui souffrent ... trouvent un soulagement,

mieux un changement de leur situation, le bonheur pour eux aussi.

·   Que ces mêmes petits te connaissent, toi leur Père, et Jésus, ton Fils, leur frère.

·   Que notre monde reprenne confiance, qu’il quitte son doute ou sa peur d’être laissé à lui-même, que l’espérance l’emporte sur le fatalisme devant les forces quelquefois hostiles, sans savoir où il va. Derrière tout cela, il y a un sens, une Personne qui nous aime, toi Dieu notre Père.

 

·   Que ceux qui rêvent d’un monde plus fraternel et y travaillent découvrent que ce désir, quelqu’un l’a eu avant eux et qu’il y travaille avec eux : toi, notre Père avec Jésus notre Frère.

·   Nous-mêmes qui te prions, Père, que ce Règne vienne en nous et par nous. Avive en nous ce désir, cette recherche. Rends-nous accueillants à ta venue.

·   En même temps, Père, réveille notre courage, crée en nous les capacités de travailler à ton Règne. Donne-nous enfin des occasions de nous y exercer.

·   Que ton règne d’amour vienne en nous, Seigneur. Tu nous aimes et désires qu’à notre tour nous aimions. Augmente l’amour en nos coeurs

 

---------------------------------------------------------------------------------------------

QUE TA VOLONTE SOIT FAITE  SUR LA TERRE COMME AU CIEL

 

·   Seigneur, oui, nous désirons faire ce que tu aimes, que ce soit facile ou difficile et à tout moment.

·   Seigneur, nous voulons faire ce qui te plaît,

être tes fils bien-aimés qui te font toujours plaisir, comme Jésus.

·   Seigneur, nous acceptons ta volonté, la manière par laquelle ton règne vient, comme Jésus nous l’a appris, par les moyens qu’il nous a enseignés : le courage, la vérité, l’amour. Apprends-nous, avec Jésus, à traverser la souffrance. Ravive notre espérance en la vie nouvelle.

·   Seigneur, oui, ton Règne vient, par la force de ta Parole transmise par des hommes, la force de la Communion des Chrétiens (l’Eglise), l’action de ton Esprit. Car ton Esprit change les mentalités et crée, dans les événements, de nouvelles possibilités.

----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

DONNE-NOUS AUJOURD’HUI NOTRE PAIN DE CE JOUR

·   Oui, cela nous pouvons aussi te le demander, parce que tu te préoccupes de notre corps, de toute notre personne.

·   C’est le pain de la terre dont nous avons besoin, c’est le pain du ciel qui nous manque aussi, car comme Jésus nous l’a rappelé: “ L’homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute Parole qui sort de la bouche de Dieu ”

·   Ce pain du ciel qui nous nourrit c’est, comme il nous l’a dit, la Personne de Jésus lui-même.

·   Nous te le demandons non seulement pour nous, mais pour tous nos frères les hommes.

·   Et comment te demander ce pain, si, de notre côté, nous ne travaillons pas pour le gagner ?

------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

PARDONNE-NOUS NOS OFFENSES

            COMME NOUS PARDONNONS A CEUX QUI NOUS ONT OFFENSES

·   Nous reconnaissons nos torts envers toi,

nous reconnaissons que nos péchés te touchent

·   Nous pouvons te demander de nous pardonner,

parce que nous savons que tu es plein de miséricorde.

12

·   Nous avons compris la relation qu’il y a entre ton comportement et le nôtre. Comment te demander de nous pardonner, si, nous, nous refusons de pardonner à nos frères ?

 

·   Comment ton pardon pourrait-il porter du fruit en nous, s’il ne nous stimule pas, s’il ne nous pénètre pas au point de pardonner à notre tour à nos frères ?

-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

ET NE NOUS SOUMETS PAS A LA TENTATION

 

·   La tentation fait partie de notre condition humaine, nous ne te demandons pas de la supprimer, mais fortifie-nous pour que nous résistions, au lieu de nous soumettre.

 

·   Rends nous vigilants, donne-nous l’esprit de perspicacité, pour ne pas nous laisser surprendre.

 

·   Que nous résistions, comme Jésus l’a fait : les yeux fixés sur Jésus Christ, entrons dans le combat de Dieu.

 

·   Que nous ne te mettions pas au défi, par chantage, provocation ou arrogance, pour que tu nous donnes des signes.

 

------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

MAIS DELIVRE-NOUS DU MAL.

 

·   Le mal a bien des manières de s’exprimer,

donne-nous l’esprit de discernement pour le débusquer.

·   Le mal nous rend prisonniers, esclaves, libère-nous Seigneur.

·   Délivre-nous du grand Mal qu’est la perte de la Foi

·   Libère-moi, libère mes frères et mes soeurs humains. A M E N

 

 

                                                                              Père Luc ATHIMON, 2010, Aix en Provence

 

  

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0